Mort kilométrique et infrahumanisation expliquent pourquoi, aux yeux de chaque groupe humain, la valeur d'une vie n'est pas égale.

Le premier réseau social, fréquenté par 1,7 milliard de personnes, est un relais de propagande puissant pour les islamistes et un outil de recrutement des combattants. Complotisme et victimisation s'y affichent sans filtre. Le refus du terrorisme revendiqué par la firme californienne a ses limites. "Business is business".

A Nice, au Bataclan, confrontés à une noyade ou à un incendie, ces femmes et ces hommes ont su réagir. Réfléchi ou instinctif, leur courage hors du commun fascine, et leur altruisme dément l'individualisme de notre société. Explications des mécanismes de l'action face au danger ou à la menace ; série de portraits de héros ordinaires (Le courage et l'humilité).

Les reportages que nous publions disent tous la même chose : aux Etats-Unis, en Espagne et en Allemagne, plus d'un quart des jeunes et un nombre croissant de moins jeunes sont désormais « accros » aux sites et, plus encore, aux applications de rencontres. Le phénomène n'est plus réservé aux bobos urbains. Et les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes. Comme le montrent les données sur la France, ce nouvel usage concerne désormais toutes les catégories sociales et toutes les régions, encouragé par la forte augmentation du nombre de célibataires.

Amour, ça rime avec toujours, paraît-il. Tant mieux, parce que, avec l'accélération vertigineuse des technologies, il risque d'avoir une drôle de gueule, l'amour du futur ! Saurons-nous concilier nos désirs contradictoires d'autonomie et d'amour passion ? Finira-t-on par se marier avec des robots ? Un algorithme trouvera-t-il bientôt votre âme soeur ? Vous ferez-vous implanter une puce d'orgasmes ? Nul ne le sait mais, au train où vont les choses, la poésie, les coups de foudre et le simple hasard risquent d'être horriblement dépassés.

Dans "Nous", Tristan Garcia analyse les logiques de ce qui nous réunit et de ce qui nous sépare. Et, devant la "guerre des identités", il s'interroge sur ce qui peut nous "permettre de vouloir une forme de paix".