Réflexions sur l'interprétation du phénomène cinématographique par R. Barthes qui consacra de nombreux textes au septième art comme objet culturel, sémiologique et mythologique, et à ses grandes figures, de Greta Garbo à Sergueï Eisenstein en passant par Charlie Chaplin ou André Téchiné. ©Electre 2018

Face au dispositif spatial dans lequel s'est reconnu et s'est déployé le cinéma moderne (des spectateurs immobiles dirigeant leur regard vers un écran conçu comme une surface transparente) et à partir duquel il a produit ses propres régimes d'intelligibilité, se dessine une autre manière de penser le film : un film despécifié, émancipé des lois de la théâtralité et de celles de la photo-impression, un dispositif de transfert généralisé engendrant des phénomènes de comparution.

Réflexion sur les relations entre philosophie et cinéma, abordant trois aspects : la représentation du philosophe à l'écran, l'adaptation cinématographique de textes philosophiques et l'ouverture philosophique possible d'un film. L'étude explicite les liens qui unissent cinéma et philosophie dans un contexte historique et se clôt sur une théorie esthétique du cinéma.

Un point de vue appelant à prendre en considération l'importance morale des films, une dimension de l'expérience du spectateur longtemps négligée. L'auteur introduit à la lecture éthique d'oeuvres de réalisateurs, notamment L. McCarey, H. Hawks, A. Hitchcock, E. Rohmer ou encore T. Malick, mettant ainsi en exergue les pouvoirs d'éducation morale dont est porteur le septième art. ©Electre 2020