Plus populaire comme sport, y a pas ! Enquête autour de la planète, dans un club de supporters et dans un centre de formation.

Après les violences à Marseille le 11 juin 2016, la Russie a été sanctionnée par l'UEFA. Pour la presse russe, la police française n'a pas été à la hauteur face à des hooligans extrêmement déterminés.

Alors que la Coupe du monde de football débute en France, les organisateurs vont être confrontés une fois de plus au hooliganisme, né en Angleterre à la fin du XIXe siècle. Ce sport était pourtant, à l'origine, l'école du "fair play".

Dans la Ville rose, les fans anglais, assommés par la bière et la défaite de leur équipe, se sont plutôt tenus tranquilles. Mais vendredi à Lens, "à une portée de canette de l'Angleterre", ils seront des milliers pour le match de la dernière chance.

Les skinheads leur avaient préparé le terrain, mais aujourd'hui ce sont des jeunes gens bien ordinaires qui se défoulent au Parc des Princes. Le PSG est-il coupable ?

Ils ont sifflé "la Marseillaise", envahi le terrain, balancé des canettes et interrompu la rencontre de la réconciliation et de toutes les ambiguïtés.

La semaine dernière, les supporters serbes qui venaient d'être battus croisaient des anciens d'Allemagne de l'Est. Tous avaient en tête la gloire sportive ambiguë de nations disparues.

Ils aiment le club de foot le plus mal aimé de France. Ils forment une famille. Ils sont les supporters blacks, blancs, beurs du Paris Saint-Germain. Bienvenue chez les Supras.