Montrer que les entreprises de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babs mais des affaires qui marchent, c'est l'approche de deux diplômés d'école de commerce qui ont fait le tour du monde pour rencontrer 80 pionniers oeuvrant dans ce secteur.

Créateurs de mode et acteurs de la grande distribution sont de plus en plus nombreux à poser la question du développement durable.

Vous voulez de l'"écologiquement correct" ? Industriels, distributeurs et publicitaires sont prêts à vous en vendre.

Etes-vous "dédé", comme développement durable ? Les "consommacteurs" sont devenus tendance. Des couches-culottes aux shampoings bio, ils inventent une nouvelle éco-citoyenneté. Leur slogan : toujours moins.

Et si l'impact négatif du tourisme sur l'environnement n'était pas une fatalité ? Des tour-opérateurs concernés et des hôtels de luxe pour le prouver.

Le développement n'est pas un simple produit d'importation, ni le fruit de l'ajustement à une régulation internationale. La production d'un bien public international suppose l'existence d'un bien public à l'échelle locale.

A Johannesburg, jusqu'au 4 septembre, se tient le Sommet mondial sur le développement durable.

Le Sommet mondial sur le développement durable, organisé par les Nations unies à Johannesburg (Afrique du Sud) fin août 2002, a mis en lumière les limites de ce concept.

Doctrine officielle des organisations internationales, le développement, même "durable", est assimilé par certains économistes à la croissance et à ses dégâts. Or n'est-ce pas plutôt à une dissociation des deux qu'il faut travailler ?

La recherche en France est désormais labellisée. A Montpellier, la recherche agronomique et le développement durable ont été reconnus comme l'un des treize domaines d'excellence scientifique français, avec pour objectif de constituer un réseau de visibilité mondiale s'attachant aux problématiques agricoles, alimentaires et environnementales du Nord et du Sud.