″Le monde des ressources apparemment illimitées dans lequel nous vivions est désormais révolu″, prévenait la première annonce du 6e Forum mondial de l'eau en janvier 2011. Préserver la ressource en eau, c'est l'assainir, la retraiter, la dépolluer. C'est aussi en limiter le gaspillage, notamment dans le domaine de l'agriculture. Quelles solutions innovantes apportent les biotechnologies à ces questions devenues centrales à une époque où le problème de la ressource en eau, de sa rareté, de sa salubrité, se fait de plus en plus prégnant dans de nombreuses régions du globe ?

Les guerres de l'eau auront-elles lieu ? L'écrivain qui a mené une enquête à travers le monde dévoile les périls qui nous guettent

Pour répondre aux exigences de Kyoto et à la demande en eau potable - et donc en électricité -, le recours au nucléaire va se renforcer

Depuis quelques années, de multiples études pointent la baisse du niveau des aquifères mondiaux, suggérant que notre usage de l'eau souterraine n'est pas soutenable. D'où l'importance du travail dirigé par Tom Gleeson, de l'université de Victoria au Canada, qui a dressé la carte de la répartition de l'eau souterraine sur le globe, et surtout réussi à différencier l'eau "jeune" (qui se renouvelle en moins de cent ans) de celle qui est là depuis des temps géologiques.