"Je peux faire autant de sport que je veux, ça ne m'aide pas" : certains affirment qu'il ne réagissent pas - voire réagissent mal - à l'activité sportive. C'est peut-être possible, mais, alors, très rare.

Vous êtes isolé, idéalement placé pour marquer un but et donc prêt à réagir à une passe, mais le joueur qui a la balle ne vous voit pas et fonce s'enferrer dans la défense adverse. Comment est-ce possible ?

Le sport reste le parent pauvre à l'école car considéré comme contraire à l'apprentissage des matières durant les cours. Rien n'est pourtant moins vrai car c'est prouvé : l'activité physique favorise le développement intellectuel. Et c'est bien là le but recherché à l'école, non ?

Les gens qui veulent bouger plus pour leur santé peuvent le faire facilement de leur propre volonté. Mais si on désire réellement se lancer dans un sport (en amateur), on se heurte à ses propres limites. La règle vaut pour tout le monde : en faire trop et trop vite, c'est risquer de vous retrouver dans un cabinet médical plutôt que sur un podium. "Si vous êtes un champion de canapé et voulez courir le marathon dans six mois, vous allez plus que probablement vous planter", affirme Paul Van Den Bosch, coach sportif.

Bouger ne sollicite pas que nos muscles, notre coeur et nos poumons : le cerveau aussi participe à l'effort... et en retire d'amples bénéfices ! Levons un coin du voile sur quelques-uns de ses secrets.

En 2024, la France accueillera les Jeux olympiques d'été pour la première foois depuis cent ans. Un gigantesque rendez-vous festif qui montre l'importance su sport dans nos sociétés et stimule intensément la recherche, qu'il s'agisse d'en analyser les dimensions économiques, les effets bénéfiques sur la santé ou encore d'améliorer les performances des athlètes comme des amateurs. Analyse avec nos experts fédérés dans le nouveau Groupement de recherche sur le sport et l'activité physique créé par le CNRS début 2019.