Comment une jeune femme issue de l'intolérante, homophobe et antisémite Westboro Baptist Church en est venue à remettre en question ses croyances à force d'interagir, notamment sur Twitter, avec les personnes qu'elle condamnait.

Antisémitisme, islamophobie, homophobie... Depuis deux ans, dans l'Hexagone, les préjuges montent en puissance. Le défi des pouvoirs publics et des associations : lutter contre l'intolérance sans tomber dans la leçon de morale.

La résurgence de la question du blasphème pose un nouveau défi pour la protection de la liberté d'expression.

Le sac de Constantinople et la Nuit de la Saint-Barthélémy : deux exemples des mouvements d'intolérance et de violences qui émaillent l'histoire des fanatismes chrétiens. Modernisme, évolution des moeurs, laïcité sont quelques-uns des mots clés qui cristallisent aujourd'hui le rejet des « intégristes ».

Les « fous de Dieu » occupent l'actualité, portant ces dernières années le fanatisme à la une des médias. Mais si la liste des agressions au nom du « feu sacré » est longue, la chose n'est ni nouvelle, ni propre au religieux.

La manipulation des textes sacrés, leur interprétation abusive par des fanatiques non éclairés, trahit l'islam et son Prophète, dénonce l'islamologue Eric Geoffroy.

Comment définir le fanatisme, dans un contexte contemporain où le relativisme culturel brouille tous les repères ? L'auteur, universitaire spécialiste de littérature et de linguistique, nous éclaire sur ce terme sujet à controverse.

N'importe où. N'importe quand. N'importe quand. N'importe qui. N'importe comment. Des ruines minées de Palmyre à la plage ensanglantée de Sousse, par un massacre de masse à Kobané ou un attentat-suicide improvisé, au coeur d'un pays musulman, tel le Koweït, ou dans une capitale européenne. L'Etat islamique semble en mesure de frapper à sa guise sur la planète, partout où il peut manipuler et armer un fanatique. Sans autre but de guerre que la terreur, sans autre tactique que la recherche de dégâts maximums, sans autre stratégie que le djihad.

On ne sait pas qui a commandité l'attentat du 28 avril 2011 sur la place centrale de Marrakech. On a supposé que les touristes, marocains et étrangers, étaient visés puisque la place est un lieu recherché des voyageurs. Mais cette place est aussi classée au patrimoine mondial de l'Unesco, moins pour ses qualités architecturales que pour cette qualité ℗ immatérielle ® qu'y représente la vie culturelle. Et si le terroriste avait également visé ce patrimoine immatériel universel ?