Autoroutes vides, centres commerciaux déserts, les investissements non rentables et la folle envolée de l'activité effraient Pékin, qui tente de freiner le boom économique.

Hypnotisé par le tigre chinois, le monde avait négligé l'éléphant indien. Mais le deuxième pays de la planète change. L'oréal, Adidas, Nike, les grandes marques mondiales déferlent pour séduire ces millions de nouveaux consommateurs.

Irrigué par la manne pétrolière, ce pays, longtemps classé parmi les Etats terroristes, s'ouvre au monde.

Alors que le pays connaît une période de croissance spectaculaire, les inégalités sociales, loin de s'atténuer, se creusent. A La Matanza, dans la banlieue de Buenos Aires, la moitié des 2 millions d'habitants vivent avec moins de 100 euros par mois.

Désénerver la croissance pour éviter une catastrophe écologique sans casser le ressort d'une économie qui tourne au ralenti : faute de concilier ces objectifs, Sarko risque le tête-à-queue.

Notre modèle économique est sclérosé et notre capitalisme immobile ; Jacques Attali prône des mesures énergiques et iconoclastes pour doper la croissance. Un beau tollé en perspective.

Bréviaire social-libéral, le rapport de l'ancien conseiller de François Mitterrand n'a pas grand chose à voir avec le programme du candidat Sarkozy.

Spécialiste du développement, cet Anglais prophétique exhorte le monde à changer de modèle de croissance. Avant qu'il ne soit trop tard.

Le sous-continent mise sur le développement des sciences et des technologies et sur l'ouverture économique pour sortir du sous-développement.

Le développement n'est pas un simple produit d'importation, ni le fruit de l'ajustement à une régulation internationale. La production d'un bien public international suppose l'existence d'un bien public à l'échelle locale.

Agriculture de pointe, afflux de capitaux, stabilité politique, évolution des mentalités : l'écrivain Mario Vargas Llosa est revenu plein d'espoir de son dernier séjour dans son Pérou natal.