Le Pen ? Disqualifié. La menace d'une victoire FN ? Disparue. Mais le score des lepénistes reste la clé de l'élection. C'est par rapport à lui que Vauzelle, le socialiste, et Muselier, le chiraquien, adaptent leur campagne, parfois de façon inattendue...

Bruno Gollnisch et Carl Lang ont refusé de sanctionner les dissidents Jacques Bompart, le maire d'Orange, et Marie-France Stirbois. Entre le chef et ses barons, la guerre paraît inévitable.

Face-à-face tendu. Marine Le Pen reproche vivement à son père ses déclarations sur l'occupation allemande. Lui dit avoir été piégé par "Rivarol".

Ancien leader des jeunes du FN, Guillaume Peltier est l'incarnation de la stratégie villiériste : occuper le terrain de l'extrême-droite au moment où Le Pen entame son déclin.

A un an de la présidentielle, Le Pen est plus haut qu'il ne l'était en 2001. Du coup, lorsqu'on suggère qu'il pourrait passer le cap du premier tour, cela ne fait plus rire. Surtout si, à droite comme à gauche, la machine à perdre se remet en route...

Ses concurrents, Sarko, Ségo, Bayrou, parlent tous de rupture ! Lui, le candidat de l'extrême droite, en conclut qu'il peut devenir le personnage central de la campagne.

Sarkozy a désavoué son ami, qui proposait l'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives pour amadouer Le Pen. Et s'il lui reprochait seulement d'avoir parlé trop tôt.

Il a grandi sous Mitterand et prospéré sous Chirac. Il a brouillé toutes les pistes, siphonnant l'électorat populaire de la gauche tout en affolant les stratèges de la droite.

Henin-Beaumont, au coeur du bassin minier du Pas-de-Calais, est prête à basculer à l'extrême droite. Le président des Jeunes Socialistes pourra-t-il faire barrage à Marine Le Pen ?

Avec quatre présidences régionales acquises grâce à ses voix, le FN peut prétendre à toutes sortes de contreparties. La question de sa participation à certaines instances de l'éducation, notamment les CA des établissements, se pose en termes nouveaux.