Avec Conte d'automne , Eric Rohmer achève la série des "Contes des quatre saisons" dans la beauté des vignes. Quittant les très jeunes gens de Conte d'été, il retrouve deux actrices qui ont marqué à plusieurs reprises son univers : Marie Rivière et Béatrice Romand...

Dans une partie conservée secrète (sujet du film oblige) du bel entretien que Eric Rohmer nous a accordé à l'occasion de la sortie de son dernier opus et de l'intégrale de son oeuvre proposée par la Cinémathèque française, le réalisateur des "Contes moraux", "Comédies et proverbes" et "Contes des quatre saisons" explique qu'il n'a commencé à imaginer "Triple Agent" qu'à la fin du montage de "L'Anglaise et le Duc", conçu, quant à lui, dix ans avant d'être tourné (alors que les techniques d'incrustations vidéo n'étaient pas encore au point).

Les six contes moraux d'Eric Rohmer, tournés entre 1962 et 1972, sortent en DVD. L'angoisse infinie que le dernier film du cinéaste, "L'Angoisse et le Duc", a semblé révéler, y était déjà largement présente.

A 81 ans, le réalisateur se lance avec "L'Anglaise et le Duc" - tiré des Mémoires de Grace Elliott - dans l'aventure du numérique.

Angelo Rinaldi a vu le nouveau film d'Eric Rohmer, et il n'en a pas cru ses yeux : les aristocrates y sont dépeints comme des saints, et les sans-culottes comme des démons !

Après "la Collectionneuse" et "Pauline à la plage", le cinéaste reprend un bain de mer. Avec qui Gaspard partira-t-il sur l'île d'Ouessant : Margot, Solène ou Léna ? En bruit de fond, l'éternel ressac du marivaudage.

En adaptant "les Amours d'Astrée et de Céladon", une histoire de bergers gaulois, le vieux maître démontre que les classiques peuvent avoir l'esprit blagueur.