Alors que les biologistes planchent toujours sur une définition de la vie, voici que des chimistes, des physiciens et des informaticiens créent à partir de rien des entités pas tout à fait vivantes, mais certainement pas inertes. De quoi s'agit-il alors ? Plongée dans le monde des "presque vivants" qui, à lui seul, bouscule les frontières.

Criblage de molécules d'intérêt thérapeutique, diagnostic, production de biocarburants, modification de voies métaboliques, création d'organismes... Les champs d'application de la biologie de synthèse sont vastes et, pour la plupart, encore à découvrir. Entre sciences dures et ingénierie, cette. « technoscience » présage d'approches analytiques inédites, de l'essor de l'intelligence artificielle et de la reprogrammation génétique. Mais l'avènement de cette « transdiscipline » pousse surtout les scientifiques et la société à revoir la définition même du vivant.

Animaux, végétaux, bactéries, champignons, archées... La Terre telle que nous la connaissons foisonne de vie. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Pendant près d'un milliard d'années, elle semble avoir été vide de toute vie avant que cette dernière n'explose littéralement sous les diverses formes qui ont été décrites jusqu'à présent. De la formation de l'atmosphère propice à son existence aux premières traces d'activité biologique, remontons à la naissance de la vie sur notre planète. Mais y est-elle vraiment née ?

L'augmentation des capacités humaines est un vieux rêve qui, pour partie, se réalise au fil du temps et des avancées dans divers domaines scientifiques, mais qui, dans le contexte des accélérations survenues en matière technologique et de la convergence croissante entre les nanotechnologies, les biotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives (NBIC), suscite des débats éthiques majeurs, y compris dans la communauté scientifique. Où en est-on ?