Les zombies du smartphone qui errent dans les rues l'oeil rivé à leur écran deviennent un problème de santé publique. Aux Etats-Unis, le nombre de piétons écrasés a augmenté de 11% en six mois ! En Autriche, en Corée du sud, en France, les campagnes de prévention se multiplient contre l'usage du téléphone en marchant.

Le nombre de morts est corrélé au nombre d'automobiles par habitant, quel que soit le pays. Cette formule se vérifie jusqu'à un certain point.

Pour la première fois, un rapport classe les médicaments selon leur dangerosité pour les conducteurs. La législation vis-à-vis de la conduite sous drogue reste, elle, inexistante.

Beaucoup d'entre nous s'obstinent à flirter avec la mort en toute bonne conscience. Pour quelles raisons ? La nouvelle priorité de lutte contre la violence routière relance la question. Les psys avancent quelques explications.

Un dispositif d'intervention psychologique mis en place au sein d'un trauma center, a révélé des facteurs de perturbation émotionnelle communs chez les accidentés de la route. Ces facteurs sont liés à l'évènement lui-même, à sa prise en charge médicale, à la qualité du soutien familial, et à l'histoire du patient. Un abord psychothérapique précoce, la sensibilisation des équipes soignantes et l'implication des familles semblent être les éléments clés d'une prévention cohérente et efficiente.