Sauvetage de Casino, rachat d'Editis... Le milliardaire tchèque, qui a fait fortune dans le gaz et les centrales à charbon tout en investissant dans les médias, s'impose désormais au coeur des grandes manoeuvres économiques françaises.

Remis en juin au G20, le rapport de l'économiste français Gabriel Zucman détaille les conditions de la mise en place d'un impôt minimal mondial. Données chiffrées. Graphiques.

Comment trouver les moyens de réduire le déficit et d'investir pour l'avenir ? Alors que les très riches paient en proportion moins d'impôts, mieux les taxer devient une question incontournable. Sommaire. Un besoin de justice, éditorial. Marlene Engelhorn : "Je n'aurai jamais dû recevoir ces millions". "Le nerf de la guerre, c'est le patrimoine", entretien avec Anne-Laure Delatte et Lisa Thomas-Darbois. Riches, pourquoi pas vous ?, le poster du "1".

Les faits sont connus : au sommet du corps social, à la pointe de la pyramide des revenus, au cœur des beaux quartiers et dans les alcôves des lieux de pouvoir, une petite bande de grands fortunés se met super bien. Sur le dos du reste de l’humanité, et aux dépens de l’habitabilité de la planète, doit-on s’empresser d’ajouter. Cette infime minorité de privilégiés, plutôt douée pour duper son monde sur les questions écologiques ou pour se ménager des portes de sortie, ne saurait cependant perdurer et prospérer sans toute la valetaille disposée à servir ses intérêts.

Seychelles, îles Fidji ou Caïmans... Dans l'imaginaire collectif, ces noms évoquent des eaux turquoise et des plages de sable fin. Ce sont aussi des destinations de rêve pour les flux financiers qui échappent à l'impôt. Dans "La Richesse cachée des nations" (Éd. Seuil, 2017), l'économiste Gabriel Zucman estime que 8 % de la richesse mondiale serait cachée dans des paradis fiscaux. Soit 200 milliards de dollars perdus par les États chaque année et autant d'argent qui ne financera pas des écoles, des hôpitaux, des tribunaux ou une politique climatique digne de ce nom.

L'homme le plus puissant du monde libre et l'homme le plus riche de la planète ont fait alliance. Mais leurs intérêts ne sont pas tous alignés. Sommaire. Et la Big Tech s'est mise sur orbite... Regards croisés sur un duo explosif.

Nichée au coeur des Alpes, la principauté tente de se détacher de son image de paradis fiscal. Pour les plus fortunés, elle demeure attractive, mais les déconvenues sont de plus en plus fréquentes.

Le 8 juin 2021, le site indépendant "ProPublica" publiait les feuilles d’imposition de plusieurs milliardaires américains, montrant que ceux-ci payaient peu, voire pas d’impôts sur le revenu. En Suisse, la rédaction du "Temps" est divisée face à ces révélations. Sommaire. Oui. C'est salutaire pour la démocratie. Non. C'est un double scandale.

Dans un volumineux rapport, Attac et l’Observatoire des multinationales expliquent comment le milliardaire a construit son empire médiatique. Et s’inquiètent d’une trésorerie largement positive de 5,3 milliards d’euros, qui peut laisser craindre le pire.

L’analyse de plusieurs pays européens (France, Pays-Bas, Suède, Norvège, Italie) montre que les ménages ultrariches supportent un taux de prélèvements obligatoires inférieur à celui du reste de la population, principalement parce que l’impôt sur le revenu échoue à imposer équitablement les grandes fortunes. Les milliardaires utilisent des holdings personnelles pour détenir les actions de leurs entreprises et percevoir les dividendes, qui échappent ainsi à l’impôt.

De la princesse Margaret à Mick Jagger, ce confetti des Antilles mis à la mode par un Ecossais fantasque fonctionne comme un club ultra-élitiste.