La crise financière grecque a mis en évidence l'inefficience du traité de Lisbonne. Mais la désignation d'un président du Conseil européen s'inscrit en positif dans la balance.

Et si la contribution de l'Allemagne aux plans de sauvetage européens était jugée contraire à la Constitution du pays ? ″The Independent″ a imaginé un scénario pour les trois prochaines années.

Les crises à répétition de l'euro peuvent faire exploser l'Union. Pour y remédier, il faut construire la fédération imaginée dès 1950 par Robert Schuman, affirme le Prix Nobel d'économie.

Continuer à financer Athènes, quitte à perdre toute crédibilité, ou risquer d'aggraver la crise de la zone euro : tel est le casse-tête de la Banque centrale européenne.

Pourquoi les agences de notation restent-elles crédibles ? Qui assure la dette grecque ? Qui ferait les frais d'un reprofilage de cette dette ? Autant de questions auxquelles nous tentons de répondre ici. Mais le cas grec peut aussi être envisagé sous un angle politique, celui d'une nation injustement décriée par l'Allemagne et soumise aux diktats d'institutions non élues.

Officiellement, la chancelière et le président agissent de concert, d'égal à égal. Mais pour la presse espagnole, il ne fait pas de doute que l'Allemande donne le la. Surtout depuis que la zone euro s'enfonce dans la crise.

D'ici au 3 juillet 2011, les Européens doivent trouver un moyen de sauver la Grèce. Et un moyen de sauver leur crédibilité.

Arrivée au pouvoir sans vision européenne, la chancelière allemande avance désormais à marche forcée vers la formation d'un noyau dur de la zone euro. Une avancée salutaire, selon la presse économique d'outre-Rhin.

A l'approche du second tour de la présidentielle, une vague d'espoir s'empare du sud de l'Europe. Dans des pays étranglés par les plans d'austérité, les appels du socialiste à favoriser la croissance rencontrent un vif écho. S'il est élu, François Hollande présidera un pays lourdement endetté. Aura-t-il les moyens de ses ambitions ?

Chômage, pauvreté : les Grecs vivent de plus en plus mal les mesures d'austérité dictées par l'UE, la Banque centrale européenne et le FMI. Les élections du 6 mai 2012 ont révélé une percée de la gauche radicale et de l'extrême droite. Un gouvernement n'ayant pu être formé, la population votera de nouveau le 17 juin. Un vote jugé décisif pour l'avenir du pays, mais aussi pour la zone euro.

Le sommet européen des 28 et 29 juin 2012 à Bruxelles abordera l'avenir de l'euro. Une certitude : seuls les Allemands peuvent supporter la majeure partie des coûts liés au sauvetage de la monnaie unique.

Un accord a été trouvé à Bruxelles le 29 juin 2012 sous l'impulsion de l'Espagne et de l'Italie, alliés de dernière minute. Un pas vers une intégration renforcée.