Températures records, ouragans en pagaille, inondations, sécheresse : 2005 restera comme l'année où le climat s'est ingénié à vérifier les pires scénarios du réchauffement global.

Les plantes vivantes produiraient du méthane, un gaz à effet de serre notoire. Cette découverte récente invite à revoir nos modèles du réchauffement climatique et de son contrôle.

Les saumons meurent : réchauffement et surpêche font qu'ils sont engloutis par les méduses.

En 200 ans, l'homme a autant modifié la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, que la nature en plusieurs centaines de milliers d'années !

La COP21 se réunit à Paris. Un seul objectif : obtenir des 196 pays participants des engagements de réduction de gaz à effet de serre (principalement le CO2) pour contenir le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle. 155 pays ont déjà publié leurs engagements... insuffisants ! Les contributions, si elles sont mises en oeuvre, ne permettent, pour l'heure, de limiter le réchauffement qu'entre 2,7 et 3 degrés.

Américains ou Européens, des scientifiques et des bureaux d'études s'adonnent à des expérimentations climatiques, prétendant résoudre le problème de l'effet de serre.

La conférence de Kyoto (décembre 1997) a abouti à l'adoption d'un "protocole" au travers duquel un certain nombre de pays se sont engagés à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

En décembre 1997, les dirigeants de 168 pays s'engagèrent, à Kyoto, à réduire de 5,2% d'ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre, soupçonnées de perturber le climat. Quatre ans plus tard, les Etats-Unis se sont retirés de ces accords. Pourquoi ? Pierre Bonnaure tente de nous expliquer la position américaine et de nous montrer que, en définitive, les Etats-Unis font peut-être plus que les Européens en matière d'écologie.

Des scientifiques gallois veulent changer le menu des vaches pour lutter contre le réchauffement climatique ! Pour en savoir plus sur ces étranges recherches, nous avons pris rendez-vous dans un pub londonien avec X, une vache laitière, qui a souhaité garder l'anonymat.

Téléphones, tablettes, ordinateurs, serveurs, réseaux Internet, cloud... Les technologies de l'information et de la communication sont loin d'être écologiques. Avec leur explosion, il devient urgent de limiter leur impact.

Oui, en ce qui concerne la contribution directe des activités humaines. Mais la vapeur d'eau, le méthane et d'autres gaz participent aussi à l'″échauffement global″ de l'atmosphère.

Réflexion sur la nécessité et la façon de repenser les relations entre environnement et agriculture, alors que l'alimentation est l'une des causes majeures d'émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine. Les progrès le long des chaînes alimentaires ne suffiront pas à réduire globalement les émissions de GES, d'où la nécessité de changements plus systémiques touchant à la fois aux modèles agricoles (réassociation des productions végétales et animales, agroécologie, reterritorialisation des systèmes alimentaires) et à la demande (régimes et habitudes alimentaires).