En déclarant la guerre au cancer à la fin de l'année 1971, le président Nixon donnait une visibilité médiatique, accompagnée d'une impulsion financière non négligeable, aux grands programmes à visée thérapeutique menés par la biomédecine américaine depuis la fin de la guerre...

La division des cellules suit un cycle dont les étapes sont orchestrées de façon rigoureuse par des milliers de molécules. Si ce mécanisme complexe se détraque, les cellules peuvent se diviser de façon anarchique, devenir cancéreuses...

La stratégie thérapeutique est inédite : grâce à l'immunothérapie, des chercheurs pourraient maintenir les cellules cancéreuses en dormance. Et éviter l'issue fatale de la maladie

Se prémunir contre le cancer grâce aux vertus de certains aliments : l'idée fait actuellement fureur, légitimée par des études largement mises en avant. Problème : ces études sont ″ponctuelles″ et leurs résultats ne peuvent en aucun cas être généralisés. Explications.

Des recherches l'ont montré : une privation, brève mais totale, de nourriture fragilise les cellules cancéreuses... tout en activant un système de protection dans les cellules saines. L'effet des chimiothérapies s'en trouverait dopé !

En dix minutes, un programme informatique a réussi à diagnostiquer un cancer qui tenait les médecins en échec ! Hugo Leroux nous dit comment Watson (c'est son nom) va puissamment révolutionner la médecine.

Si un remède unique du cancer n'est pas encore envisageable, les progrès des connaissances se traduisent par de meilleurs traitements, une meilleure prévention et un meilleur pronostic.

Atteindre les cellules cacéreuses sans endommager les autres tissus ni engendrer d'effets secondaires, c'est ce que permettront peut-être les nanomédicaments d'ici à 2010. Le principe ? Faire parvenir au coeur des tumeurs des microbilles activables à distance et capables de les détruire ou de les soigner. A terme, c'est une nouvelle ère dans la manière de guérir qui pourrait s'ouvrir.

Un médicament qui étouffe les tumeurs en les privant de sang, qui serait un jour aussi simple à prendre que l'aspirine : c'est la perspective qu'ouvrent les recherches d'une équipe de Boston.

En mai dernier, on annonçait qu'il soignerait le cancer d'ici à deux ans. Aujourd'hui, des grands laboratoires ne parviennent pas à répéter ses expériences.

Depuis trente ans, on nous annonce la révolution thérapeutique qui devrait venir à bout de la terrible maladie. Jusqu'à présent, en dépit de quelques progrès notables, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances.