L'art des cavernes est-il l'expression d'un chamanisme préhistorique ? L'hypothèse avait suscité quelques remous chez les archéologues. Vivement rejetée par les uns, elle est désormais reprise par des spécialistes de l'art antique des Amérindiens.

En organisant conjointement une exposition sur la fortune des chefs d'oeuvre de l'Antiquité, les différents départements du musée du Louvre se mettent à l'heure de l'histoire du goût. De la Renaissance à nos jours, l'amour et la haine de l'antique témoignent de la vie et de la survie d'un patrimoine d'images obsédantes.

L'exposition "Des dieux et des hommes - Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l'Antiquité", présentée au Carré Plantagenêt - musée d'archéologie et d'histoire du Mans, dresse le bilan des découvertes récentes et des fouilles menées depuis les années 1950 sur les différents sites archéologiques de la Sarthe et de la Mayenne.

« Il faut imiter l'antique. » De la main d'Eugène Delacroix, chef de file du mouvement romantique, affranchi des contraintes académiques, cette phrase peut étonner. Or, comme ses contemporains, le peintre de "La Liberté guidant le peuple" fut ébloui par l'Antiquité, qu'il perçut et transcrivit à sa manière. Une exposition intime organisée au musée national Eugène-Delacroix (Paris) nous en livre toutes les subtilités.

La mise en vis-à-vis de vases en verre modernes et antiques pose la question de la création des formes dans l'histoire humaine.

C'est une exposition tout à fait inédite par son sujet, les Nerviens, et par son organisation double, belge à Ath et française à Bavay. Elle ouvre une large fenêtre sur la vie d'un peuple antique qui, sous l'influence de Rome, devint l'un des relais de l'Empire. Des centaines d'objets, dont certains tout récemment découverts, témoignent de cette fascinante mutation.

L'événement était attendu. Le musée des Beaux-Arts d'Angers dévoile ses trésors oubliés dans une exposition bien nommée : Curiosité(s) - Un certain goût pour l'ailleurs. Collectionneurs angevins du XIXe siècle. De splendides pièces nous révèlent toute la richesse humaniste de ces collectionneurs que rien ne cessa jamais d'émerveiller...

Si l'Antiquité a engendré d'éblouissants chefs-d'oeuvre, elle a aussi, comme nous, fabriqué en série des objets destinés au quotidien. Mais cette production de masse était-elle nécessairement médiocre ? Pas forcément. C'est ce que nous explique la nouvelle exposition du musée du Pays Châtillonnais à travers une sélection de pièces hautement design !

A la fin de la République romaine, les édifices publics ou privés se parent d'une riche palette de couleurs et d'imitations de matériaux décoratifs, résultant du choix de commanditaires mais appelant aussi à l'imaginaire