Au lendemain du énième plan mis en oeuvre pour aider la Grèce durant l'été 2015, réflexion sur les problèmes rencontrés par l'Union européenne et les pistes évoquées par une sélection de politiques, intellectuels et économistes, pour réengager le projet européen sur de bonnes bases. Sommaire. Demain, un pays à l'os, sans une once de Grèce. Six réformes pour changer d'ère : un vrai budget pour une Europe plus fédérale, les dettes dans un pot commun, compléter les critères de Maastricht, moins de naïveté en matière commerciale, un plan de relance massif et ambitieux, une union bancaire aboutie.

L'Union européenne focalise toutes les rancoeurs et tous les rejets. Le plus dangereux dans la colère qui monte partout, c'est qu'elle confond souvent l'Union et l'Europe elle-même, qui existe en acte, par-delà des institutions parfaitement critiquables. Autrement dit : on est parvenu à rendre des citoyens allergiques à leur propre espace de liberté et de vie. Voulant sauver cet espace commun du naufrage de la technostructure bruxelloise, "Le Nouveau Magazine littéraire" a demandé à des auteurs de pays et d'horizons différents de repenser et de réinventer Europe. Sommaire. Les trois Europe.

Le conflit géorgien, puis la crise financière ont donné à Nicolas Sarkozy sa stature présidentielle, au niveau tant national qu'européen. Il a même obtenu que soit organisé mi-novembre 2008 un sommet de crise aux Etats-Unis : il se verrait bien poursuivre l'aventure européenne...

Les Vingt-Sept ont fini l'année 2008 forts d'une unité retrouvée. A eux de savoir la pérenniser pour affronter 2009 sous la présidence, pendant six mois, de l'eurosceptique République tchèque

Convaincus que la crise de l'euro ne laisse pas d'autre choix, le ministre allemand de l'Europe et son homologue défendent une gouvernance économique commune.

Le Brexit illustre la montée d'un sentiment eurosceptique qui traverse tous les pays de l'Union. Peut-on croire encore au projet européen? Deux fins connaisseurs de l'Europe, Michel Barnier et Hubert Védrine, exposent leurs désaccords.

La France assume, depuis le 1er juillet 2008 et jusqu'à la fin de cette année, la présidence de l'Union européenne. Une présidence commencée dans un contexte à nouveau bousculé, suite au refus des Irlandais, le 12 juin 2008, de ratifier le traité de Lisbonne qui visait à adapter les institutions communautaires aux évolutions qu'à connues l'Union ces dernières années.

L'enlisement de nombreux pays européens dans la crise économique, ses conséquences sociales, ainsi que l'instabilité géopolitique qui s'est installée aux frontières orientales et méridionales de l'Union européenne témoignent de plus en plus durement des limites du modèle institutionnel européen.

Le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté à 51,9% des voix en faveur du Brexit, c'est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Suite à ce vote, le Premier ministre David Cameron a cédé son poste à Theresa May, qui aura donc la charge de négocier les conditions de cette sortie avec ses futurs ex-partenaires européens.