Crise ou pas, les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique ont plutôt à gagner d'une relation plus approfondie avec la Chine qui représente le tiers des ventes de certains constructeurs européens. Mais peut-on refuser que les entreprises chinoises fassent leur marché en Europe ?

Le grand ras-le-bol des Français. Face à une cascade de scandales politiques, face à une crise sociale qui démolit territoires et liens personnels, la colère monte. Voyage dans un pays qui a perdu confiance en lui. Sommaire. Les mots pour dire les colères. Avec les lessivés de Whirpool.

Au-delà du débat sur la convention collective se profile la question de la délocalisation, voulue ou subie. Illustration avec une coproduction franco-belgo-luxembourgeoise, « Tip Top » de Serge Bozon, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs.

Cette enquête menée dans une usine de confection montre que les réductions d'effectifs n'affectent pas seulement les salariés mis au chômage mais déstabilisent aussi les ouvriers qui restent. Car c'est au sein du collectif de travail que se ressentent les délocalisations.

Un rapport du Plan recense les bonnes pratiques de ces PME qui maintiennent leurs emplois en France, même dans des activités fortement soumises à la concurrence.

Peut-on encore conserver des usines dans les pays développés ? Face à la mondialisation, une équipe de chercheurs du MIT a mené l'enquête dans 500 entreprises du monde entier.

Après 39 jours de jeûne, Jean Lasalle a remporté son bras de fer. Mais sa victoire a un goût amer pour de nombreux Pyrénéens.

Coût du transport, normes de qualité, proximité du consommateur : de plus en plus d'entreprises renoncent à la délocalisation. Au nom de leurs intérêts bien compris.

L'usine de chaussure de Saint-Hippolyte-du-Fort, dans le Gard, devait fermer ses portes, envoyer ses ouvriers au chômage et sa production en Tunisie. Mais le fondateur s'est suicidé.

En 1993, dans un rapport sénatorial, Jean Arthuis s'inquiétait des conséquences des délocalisations d'activités économiques sur l'emploi. Son constat était grave : en 15 ans, les trois principaux secteurs touchés par ce phénomène (électronique, textile-habillement, chaussure) avaient perdu plus de la moitié de leurs effectifs.