Différents statuts existent en France pour créer une structure philanthropique : la fondation reconnue d'utilité publique, la fondation d'entreprise, la fondation sous égide et le fonds de dotation. La fondation reconnue d'utilité publique est la plus courante du fait de ses nombreux avantages. Mais elle suppose aussi de plus grandes responsabilités. Pour les entreprises, qui ont accès aux quatre statuts, le choix se fait souvent entre la fondation d'entreprise et le fonds de dotation.

Les liens entre entreprises et associations ont toujours existé et, en 2018, prennent des formes de plus en plus diverses. Mécénat (3,5 milliards d'euros ont été dédiés au mécénat par les entreprises en 2015), co-création, partenariat (1,2 million en cours en France)... L'objectif est que chaque entité apporte à l'autre les compétences et le fonctionnement qu'elle ne possède pas, dans un but commun, comme la recherche d'innovations ou un changement d'organisation interne. De manière générale, la vision de chacun a évolué sur ces coopérations.

De nombreux établissements ont adhéré aux six Principes pour un secteur bancaire responsable, lancés l'an dernier par les Nations unies. Objectif : redorer leur blason et attirer une clientèle toujours plus friande de produits durables.

Taux bas, actions risquées, les épargnants se tournent de plus en plus volontiers vers des alternatives. Les parts de sociétés coopératives sont-elles un bon moyen d'obtenir un rendement décent en soutenant l'économie locale ?

Le Covid-19 nous a rappelé l'importance de la solidarité. Des initiatives fleurissent qui font la part belle à l'entraide, à côté d'autres qui n'ont pas attendu la crise sanitaire pour se mettre en place.