Un peu plus de vingt ans après la ″révolution de velours″, les artistes tchèques et slovaques sont peu à peu mis en lumière. Au-delà d'une scène officielle très visible, il en existe une autre, plus secrète, plus intéressante aussi, notamment dans le champ de la peinture.

Composé de trois artistes originaires de Saïgon et Los Angeles, Phunam, Matt Lucero et Tuan Andrew Nguyen, The Propeller Group est une plateforme d'artistes qui produit des oeuvres aux formes variées et mêle les époques et les cultures, construisant un discours nouveau sur l'histoire de l'art. Ils ont récemment participé à l'exposition ″No Country : Contemporary Art for South and Southeast Asia″, au Guggenheim Museum, à New York.

Alors que nous préparions le supplément Simon Hantaï qui accompagnait notre numéro 401, en liaison avec la rétrospective du peintre au Centre Pompidou (jusqu'au 2 septembre 2013), Paul Rodgers, qui depuis longtemps défend cette oeuvre aux Etats-Unis, nous a fait parvenir ce texte très personnel qu'il nous a paru intéressant de publier.

Sous le signe du futur virtuel, Alain Bublex et Elie During ont conçu un "contre-catalogue" qui tient à la fois de l'essai philosophique et du livre d'artiste. Suscité par une rencontre au centre d'art contemporain de Pougues-les-Eaux, ce projet s'est concrétisé dans un livre à paraître aux éditions B42, "Le Futur n'existe pas : rétrotypes".

L'art contemporain n'a jamais été aussi vivant. Au sens propre, puisque les oeuvres ont tendance chez certains artistes à se mouvoir et à se développer en tout autonomie.

″Causette″ est entrée dans l'univers de Prune Nourry, une jeune plasticienne française vivant à New York, qui met la sculpture et la performance au service de réflexions philosophiques audacieuses sur la définition de l'être humain. Nous l'avons écoutée nous parler avec passion d'art, des cultures du monde et d'humanité.

La création contemporaine est-elle nulle ? Elle se présente en tout cas comme une fin de série, affirme le critique britannique Ben Lewis. Tout comme le firent en leurs temps le maniérisme au XVIe siècle, l'art rocaille d'un Boucher ou l'académisme d'un Bouguereau.

L'industriel brésilien Bernardo Paz a disséminé sa collection d'art contemporain dans un immense domaine planté d'essences exotiques. Il faut bien trois jours pour arpenter ce musée à ciel ouvert qui a changé la vie de toute une région.

A 34 ans, ce jeune artiste expose simultanément à la Biennale de Venise, au Louvre et au Centre Pompidou. Rencontre.