Des tableaux inédits, d'autres qui avaient quitté l'Europe depuis un demi-siècle : deux cent cinquante oeuvres retracent l'aventure de ce peintre qui voulait "assassiner la peinture".

A travers une vaste exposition, le Centre Pompidou relance le programme d'exploration de l'oeuvre du peintre des constellations en se concentrant sur la période 1917-1934 : la moins connue du public et la plus étonnante. Entre ordre et désordre, voyage au centre du système Miro.

Un riche parcours retrace la passion du peintre catalan pour le monstre de Jarry.

A la Tate Modern, ″The Ladder of escape″. C'est le titre d'une exposition de Miro, admirablement composée et présentée. ″L'Echelle de l'évasion″ : il faut prendre les mots en deux sens conjoints. L'évasion hors de la peinture convenue, pourrie de l'intérieur, comme le ventre d'une putain, me disait Miro. Et l'évasion, spirituelle, politique, poétique, érotique d'un homme devenu de plus en plus ″un homme de révolte″ contre ″le monde tel qu'il est″. Ce révolté n'est pas ″l'innocent″ qu'on a décrit, mais un violent. Le parcours créé à Londres en convainc aisément.

Pour la première fois à Paris depuis plus de trente ans, le musée Maillol présente, avec la complicité de la Fondation Maeght, une centaine de sculptures de Miro. Un univers enchanté, entre poésie et fantasmagorie.

En soixante-dix oeuvres rarement vues, le musée Paul Valéry, à Sète, invite à un voyage poétique dans l'univers de Joan Miro. Paysages, femmes-oiseaux et ciels constellés traversent la carrière d'un homme épris de liberté, qui voulait "peindre la couleur de ses rêves".

En 1948, l'artiste catalan rencontre le galeriste et marchand Aimé Maeght. C'est le début d'une amitié dont le parcours est retracé ici

Déployant sans retenue les trésors de son imagination, Joan Miró livre une composition peuplée de figures et d'animaux fantastiques, apparaissant tantôt en suspension, tantôt épinglés sur un fond neutre. Une variété de motifs invités à une fête carnavalesque, absurde, surréaliste.