Pourquoi tant de blocages aux Nations unies ? Les critiques montent à l'encontre de Ban Ki-Moon.

Le 31 octobre 2011, la Palestine a fait son entrée surprise au sein de l'organisme des Nations Unies. Cette adhésion est un symbole fort pour la protection de son patrimoine.

Une équipe d'experts de l'ONU a été mandatée en septembre 2013 pour entamer le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.

Il a pris la suite du bouillant Jean Ziegler, Suisse atypique qui se faisait remarquer par ses coups d'éclat médiatiques. Le citoyen belge de Schutter anime dans un style plus discret la tribune qui lui a été offert au poste de rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation au sein du Conseil des droits de l'homme de l'Onu, un substitut à la Commission du même nom, censé jouir d'une plus grande crédibilité grâce au principe de l'élection de ses membres par l'assemblée générale.

La tentation de New York. En prenant le chemin du siège de l'ONU pour obtenir une reconnaissance de l'Etat palestinien, le président de l'Autorité palestinienne a voulu jouer la carte de l'électrochoc pour ranimer un processus de paix léthargique. Sur le moment, la stratégie peut paraître séduisante car elle place la communauté internationale devant ses responsabilités quant à l'édification dune paix durable au Proche-Orient.

En attaquant les forces onusiennes et en accusant les médias d'être vendus aux Etats-Unis, le mouvement chiite cherche à affirmer son emprise sur le pays du Cèdre.

Nétanyahou ne veut pas entendre parler dEtat palestinien. Pourtant, explique le chroniqueur israélien Yossi Alpher, les négociations, en ce cas, ne porteraient plus sur le retour des réfugiés ni sur les Lieux saints...

Grand reporter et proche conseillère de Barack Obama, Samantha Power doit succéder à Susan Rice comme ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU. Une tâche délicate pour celle qui a puissamment dénoncé l'inaction américaine lors de la guerre en ex-Yougoslavie.

L'Onu assiste la police locale, débordée.

Pour le ministre français de la Défense, une opération militaire dans le sud du pays est indispensable à la sécurité de la région. Qu'en pensent les Etats africains ? Entre intervention et négociation, les avis sont tranchés...

D'un côté, un pays déchiré par les milices, squatté par l'Etat islamique et sur lequel prétendent régner deux gouvernements. De l'autre, des voisins africains et des occidentaux divisés sur les moyens d'agir. Et pourtant, il y a urgence.