Les Juifs n'iront plus se recueillir sur la tombe du rabbin Abou Hatzira, dans le delta du Nil. La justice égyptienne a interdit ce pèlerinage, qui cristallise depuis plus de soixante ans les passions liées au conflit israélo-palestinien.

Malgré un programme politique incertain, la nouvelle Administration américaine devra traiter les conflits du Moyen-Orient et ce à travers leurs trois grandes problématiques : la sortie d'Irak, la diplomatie envers l'Iran et les négociations israélo-arabes.

Du fait d'un conflit presque séculaire entre Israël et, avant lui, le mouvement sioniste, d'une part, les groupes et Etats arabes proche-orientaux d'autre part, on a trop tendance à croire que le rapport des premiers aux seconds a toujours incarné une hostilité totale et irréductible. Or, à ses débuts, le nationalisme juif, à la fois est-européen, non militariste, laïc et progressiste, ignorait tout des cultures et aspirations arabes ainsi que de l'islam, en Palestine ottomane comme ailleurs.

Arrivé sans aucune proposition pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, Barack Obama a multiplié les gestes ostentatoirement amicaux à l'égard des Israéliens, recevant un accueil glacial des Palestiniens.

Fort de la totale liberté d'action que lui a donnée Barack Obama, le nouveau secrétaire d'Etat américain ne ménage pas ses efforts pour relancer le processus de paix. Non sans résultats.

La répression meurtrière du gouvernement Netanyahou face aux manifestations palestiniennes a fait monter les haines. Vers une troisième intifada ?

Le contraste entre la violence de la répression à Gaza et la satisfaction des dirigeants réunis lors de l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem n'a fait qu'attiser les tensions entre les communautés.

Né dans la guerre et confronté dès sa création au refus arabe, l'Etat israélien poursuit son destin dans la guerre. Il a transformé le danger en principe de croissance. Sommaire. Les secrets de la puissance. L'illusoire retrait des colonies. Les défis de la recherche.

Le 3 octobre 1980, la France connaît son premier attentat antisémite depuis la Seconde Guerre mondiale. Son auteur serait issu des rangs de l'extrême droite. Même si, très vite, une organisation palestinienne est suspectée.

Alors que les menaces s'aggravent aux frontières-de l'Etat hébreu, la majorité parlementaire emmenée par Benyamin Netanyahou a voté une loi dangereuse pour la stabilité intérieure. Contre l'avis du président israélien et de .l'op_position révoltée.