Cette maladie neurologique touche près de 5 millions de personnes en France dont une majorité de femmes. Mais elle demeure souvent insaisissable : les symptômes sont difficiles à identifier, notamment chez l'adolescent, la femme enceinte ou la personne âgée. Pourtant, ses mécanismes sont aujourd'hui mieux compris. Des causes génétiques et infectieuses ont ainsi été découvertes... Ces progrès font naître de nouveaux espoirs de traitement pour les dépressions sévères.

Espoir pour les innombrables victimes de la maladie la plus répandue : des impulsions magnétiques inoffensives envoyées dans le cerveau ont permis d'améliorer des états dépressifs graves. Ce nouveau traitement, expérimenté aux Etats-Unis, intéresse vivement les psychiatres français.

Le fonctionnement d'un cerveau déprimé est aujourd'hui mieux compris grâce aux neurosciences. Et la panoplie des traitements - médicaments et psychothérapie - s'élargit.

Des chercheurs américains ont constaté qu'une protéine liée à l'exercice physique aurait un effet antidépresseur chez les souris. Une découverte originale, qui laisse espérer un traitement contre la dépression

Il est de bon ton de dénoncer la "civilisation du Prozac". Nombre d'intellectuels soutiennent que la vogue des antidépresseurs est justifiée, voire le résultat du savoir-faire commercial d'industriels sans scrupule. C'est faire peu de cas de la souffrance engendré par la dépression, dite aussi mélancolie, maladie grave et mortelle décrite depuis la nuit des temps.

Avec des électrodes implantées dans le cerveau à demeure, on peut venir à bout des dépressions les plus sévères. Plusieurs zones sont en cours de tests. Celle qui semble la plus prometteuse s'appelle l'aire 25.