Elle est plus divisée que jamais. Et la candidature - probable - de Charles Millon va encorelui compliquer la tâche. Portrait des sept familles dont les chefs s'affrontent déjà dans une guerre suicidaire.

Les élections avaient réduit le RPR à sa plus simple expression. Les règlements de comptes ont mis la chiraquie en miettes. Chronique d'une noyade collective sous l'oeil désabusé du chef.

Existe-t-il des différences psychologiques entre ceux qui votent "à droite" et ceux qui votent "à gauche" ? Les électeurs de gauche sont-ils vraiment plus progressistes, ceux de droite plus individualistes ?

Il est des réconciliations que la raison commande. Il en est d'autres qui ressemblent à des démissions. Où ranger cette volonté, largement manifestée ici et là, d'en finir avec l'affrontement droite-gauche qui, depuis deux siècles, est, au coeur du débat politique français ?

Les mobilisations sociales en France, dans les transports et dans la fonction publique, vont-elles rééquilibrer un climat général caractérisé par une offensive des forces conservatrices ?

Historien critique des idées défendues par Alain de Benoist, Pierre-André Taguieff a été violemment attaqué par des intellectuels "vigilants". Il publie aujourd'hui sa propre plaidoirie.

C'est désormais une lutte sans merci entre le patron des laboratoires Mérieux, candidat de l'UPF, et le maire de Lyon, ex-RPR. Histoire d'une amitié manquée et d'un divorce au couteau.

Comment, divisée comme elle l'est, la droite pourrait-elle gouverner face à la montée des corporatismes et à la pression des intérêts particuliers ? Question et réponse d'un sociologue très politique.

Après la salve de Philippe Séguin, les flèches de Simone Veil et Pierre Méhaignerie, le Premier ministre peut-il encore compter sur sa majorité ?

L'Europe fait peur. Conséquence directe des difficultés économiques de la France - chômage en tête - le clan des "maastrichiens" met la pédale douce. Et certains, au sein de l'UDF, abandonnent la perspective d'une liste distincte pour les européennes.

On a beau savoir que la sincérité en politique n'est pas une vertu cardinale, que les Français ont la mémoire courte et que, comme le disait Charles Pasqua, "les promesses électorales n'engagent que ceux qui les reçoivent", le bilan des deux premiers mois du gouvernement Balladur a de quoi surprendre le moins naïf des observateurs.