Cet ouvrage nous délivre de nombreuses informations inédites sur le renseignement pendant le second conflit mondial. L'OSS (Office of Strategic Services) américain présente la singularité d'être un service secret improvisé en plein conflit par un belligérant, et qui a dû sans délai se montrer opérationnel, autant face à l'ennemi que devant les services britanniques parvenus dans cette même période à leur plus haut niveau d'efficacité. Vu de Londres, l'OSS pouvait apparaître audacieux et désireux de bien faire, mais on tenait les rênes courtes. L'auteur prend, dans cet ouvrage, le point de vue d'Alger. Tout semble alors différent, car en Afrique du Nord l'OSS a les coudées franches. Jeune géant, suppléant à l'expérience manquante par une rare capacité d'improvisation, porté par une grande confiance en soi, il essuya des échecs, mais remporta des succès que des rivaux plus aguerris auraient pu lui envier. Son travail avec la Résistance française fut efficace, confiant, presque toujours dénué d'arrière-pensées politiques. Cet ouvrage, émaillé de personnages hauts en couleur, d'intrigues, de coups de théâtre, de trahisons, d'actes héroïques, fait la lumière sur un pan de l'histoire souvent ignoré.

Président de l'Association des amis de Radio Londres, l'auteur a cherché à décrypter les messages transmis à la Résistance par la voix de la BBC entre 1940 et 1944. Ces centaines de messages, drôles de phrases souvent poétiques ou surréalistes, font revivre le quotidien héroïque des résistants.

La vie de Lazare Rachline, fondateur de la Ligue internationale contre le racisme, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, s'est engagé dans la Résistance sous le nom de Lucien Rachet. Il a organisé plusieurs opérations, puis rejoint le général de Gaulle à Londres et participé à la libération de Paris. Il n'est jamais revenu sur ce passé héroïque, refusant les honneurs. ©Electre 2015

Alors attaché aux services du gouverneur militaire de la France occupée, O. von Stülpnagel, E. Jünger est chargé de rédiger un rapport sur l'affaire des otages liée aux attentats commis contre l'armée allemande par de jeunes résistants. Il a ainsi accès aux dernières lettres des fusillés de Châteaubriant, dont celle de G. Môquet. Emu par la noblesse de ces témoignages, il les traduit en allemand. Electre 2015