La vie sexuelle à Rome. Les distinctions en fonction des préférences sexuelles que connaissent les sociétés modernes n'avaient pas cours à Rome : hétéro- et homosexualité s'effaçaient devant le statut social et la classe d'âge. Le véritable clivage s'opère entre ceux qui possèdent le pouvoir - les citoyens - et tous les autres - matrones respectables, coquettes libérées, prostituées ou esclaves des deux sexes -, qui leur sont soumis. À travers une galerie de portraits hauts en couleurs, notamment ceux des empereurs libidineux, Tibère, Caligula ou Néron, l'auteur analyse des comportements moraux et sexuels qui surprennent, troublent et dépaysent le lecteur contemporain. Cette histoire de l'intime est aussi une histoire des relations de pou-voir qui organisent l'ensemble de la société et de la culture romaines, un monde caché dévoilé ici avec force et minutie.

Une exploration psychanalytique de la sexualité, du désir et de l'amour. ©Electre 2019

Dans cet album, les auteurs s'amusent à disséquer le Kama-sutra et plus généralement l'image de la sexualité véhiculée par les médias.

Etude sur les traditions, les aspects et les interdits qui entourent la sexualité au fil des siècles au Rwanda. Analyse la préparation à la vie sexuelle, la vie sexuelle du couple, l'acte sexuel, les notions de polygamie, de partenariat sexuel et de concubinage et les différents rites magico-religieux qui constitue des traits bien particuliers à la culture rwandaise.

Depuis les années 1960, le comportement sexuel des individus s'est beaucoup transformé et a évolué sous le coup de l'individualisation des comportements et des normes sociales en raison d'une différentiation nette entre plaisir et procréation. L'ouvrage aborde également les relations entre sexualité et rapports sociaux, ainsi que les outils de construction du plaisir et du désir.

Entre la lubricité effrénée et l'ascèse exigée par une Église castratrice - extrêmes que l'on prête généralement au sexe médiéval dans les productions modernes plus ou moins frelatées, mais à succès - il est sans doute nécessaire d'opérer une mise au point sur l'amour et ses pratiques dans le monde médiéval. Tel est l'objet de cet ouvrage qui, sans détourner pudiquement les yeux (bien au contraire !) de quelques rudes gaillardises, se penche aussi sur des problèmes plus sérieux, relevant de la médecine, du droit ou de la théologie, avec l'ambition de donner au lecteur un aperçu de tous les champs dans lesquels amour et sexe pouvaient se dire, s'écrire, se cacher, mais aussi se faire.

Une étude de terrain explorant les sphères de l'intime dans un quartier bruxellois populaire et cosmopolite. L'auteure observe des lieux d'insécurité sociale et d'errances socio-affectives. Des hommes sans papiers, des jeunes issus des anciennes et nouvelles migrations ou des prostitutées, faisant face à des conditions de vie précaire et inventant de nouvelles normes de sociabilité.

A partir du XVIe siècle, les réformes catholique et protestante moralisent la vie sexuelle. Mais d'autres discours se font jour : médecins dénonçant les dangers de la continence, libertins prônant la recherche du plaisir, et, surtout, apparaissent de pratiques nouvelles, telle la contraception au XVIIIe siècle. Comment les contemporains ont-ils vécu la sexualité et comment l'ont-ils intériorisée ?