L'exposition "Venenum, un monde empoisonné" au musée des Confluences de Lyon met en lumière des poisons et venins. Toxiques ou bénéfiques ces substances animales ou végétales sont souvent associées à la trahison, au complot et à la magie noire mais elles ont également et depuis longtemps toute leur place dans la médecine. "Venenum" réussit avec brio à mêler sciences naturelles, toxicologie, pharmacologie, ethnologie, histoire et beaux-arts. Explications de Christian Sermet, commissaire de l'exposition.

Le venin d'un serpent ou d'une araignée peut contenir plusieurs centaines, voire des milliers, de molécules distinctes. Rien d'étonnant que la "venimologie" intéresse de plus en plus la science et la médecine.

Président du Muséum national d'histoire naturelle depuis le mois de septembre 2006, André Ménez est décédé le 2 février 2008, bien avant le terme de son mandat, des suites d'une longue maladie dont l'évolution s'est brutalement accélérée, mais qui à aucun moment n'avait entamé son énergie.

De leur découverte, en 1894, à aujourd'hui, la fabrication des sérums antivenimeux a gardé le même principe. Mais la méthode s'est améliorée et présente d'intéressantes perspectives. Des perspectives d'autant plus cruciales que le marché de la sérothérapie est actuellement en crise

Dossier sur la piste que représente le venin pour la recherche biologique dans le monde. Certains animaux sont en effet dotés d'armes redoutables, des poisons biologiques extrêmement efficaces qui s'avèrent aussi précieux pour la médecine. Sommaire. Diversité et richesse des venins. Un regard neuf sur les venins. Venins thérapeutiques. Du venin de cône au médicament. Toxines et récepteurs couplés aux protéines G, un monde à explorer. Des outils pour explorer la douleur. Approches protéomiques. Fourmis : une chimiothèque de nouveaux anticancéreux.