La Chine doit-elle nous "inquiéter" ? Son émergence tant sur le plan politique qu'économique est sans conteste le phénomène central dans les relations internationales au XXIe siècle. La perspective d'un monde multipolaire tel que la Chine semble le souhaiter ouvre des perspectives inconnues et potentiellement dangereuses.

Les négociations du traité Tafta, instaurant le libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe, sont au point mort. Chercheur à l'Iris, l'auteur d'une "Histoire mondiale de la guerre économique" (Perrin) lève le voile sur la brutalité d'une compétition devenue globale depuis la chute du bloc de l'Est.

L'homme derrière la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB), l'équivalent chinois de la Banque mondiale qui inquiète l'Amérique, assure que "nous n'essayons pas de déstabiliser l'ordre économique et financier international".

On connaît les "démocratures", ces régimes faussement démocratiques dans lesquels les élections libres et le pluralisme des partis ne sont qu'apparents. Dans le genre espèce hybride, il va falloir compter dorénavant avec celle du "capitarisme", alliance dans un même régime politico-économique du capitalisme et du totalitarisme. L'exemple le plus achevé en est le régime chinois depuis 1979, mais il fait de plus en plus d'émules (Russie, Turquie, Iran, etc.), selon Antoine Brunet, auteur du concept.

Les gouvernements occidentaux agissent en coulisses pour empêcher les banques et les institutions financières de souscrire aux émissions obligataires de l'état russe.

Après la crise de 2007, beaucoup s'attendaient à ce que la récession particulièrement forte soit suivie d'une reprise rapide aux Etats-Unis et que la production et l'emploi retrouvent dans un laps de temps relativement bref le niveau qui était le leur avant la crise. En dépit de la politique monétaire agressive de la Réserve fédérale (Fed) américaine, la reprise n'a pas été à la hauteur des attentes. L'explication tient, selon l'ex-secrétaire au Trésor de Bill Clinton, Lawrence H.