Déporté en juillet 1944 au camp de Bergen-Belsen, l'auteur est délivré 4 mois plus tard, sauvé comme 1.670 Juifs par un accord conclu par R. Klasztner avec A. Eichmann, l'architecte de l'Holocauste. Mêlant recherche historique et autobiographie, ce compte rendu de cet épisode controversé de la Shoah retrace les négociations de Kasztner avec les SS et décrit la vie des détenus à Bergen-Belsen.

Extraits du journal d'H. Berr, une Juive parisienne, de 1942 à 1944. Cette agrégative d'anglais relate son quotidien. Contrainte à porter l'étoile jaune, elle est déportée en mars 1944 et meurt d'épuisement à Bergen-Belsen, quelques semaines avant la libération des camps. Le texte est suivi d'un appareil critique. Edition illustrée de photos du manuscrit original.

Histoire passionnante et émouvante sur fond de grande Histoire. Dans le grenier de la maison familiale, Simon et sa cousine découvrent un cahier où leur grand-père a relaté son amour de 16 ans pour une Juive de son âge, Anna, déportée en juillet 1942 et dont il n'a jamais plus eu de nouvelles. Cette séparation violente a laissé inconsolable celui qui est aujourd'hui un vieil homme. Les deux adolescents vont tout mettre en oeuvre pour tenter de savoir si Anna est encore vivante. (Le jour)

Recueil de trente témoignages de femmes âgées de 10 à 18 ans pendant la Seconde Guerre mondiale. De nationalités diverses, elles livrent des récits personnels montrant différentes réalités de la guerre en France, en zone libre ou occupée, en Europe ou encore en exil. ©Electre 2018

"Alina Margolis-Edelman s’est éteinte à Paris, à l’âge de 85 ans. Femme de cœur et engagée, c’est ainsi que l’on peut résumer sa vie. Jeune fille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est infirmière. Un jour, elle transporte sur un brancard Marek Edelman, un des leaders de la révolte du ghetto de Varsovie. Plus tard, ils se marieront. Après la guerre, elle s’est occupée d’enfants diabétiques, et elle est à l’origine de la théorie des deux diabètes. En 1968, lors de la dernière campagne antisémite en Pologne, la poursuite de ses travaux lui a été interdite. Mais ce n’est que quand ses enfants ont été insultés en tant que Juifs, qu’elle décide de partir pour la France, où elle s’engage auprès des Médecins sans frontières, devenus, par la suite, Médecins du monde. Elle a aidé des opposants politiques polonais à entrer dans l’Afghanistan en guerre ; plus tard, ils sont devenus des hauts commandants. Alina a parcouru les océans à la recherche des "boat people" vietnamiens qui fuyaient le communisme. Avec Danielle Mitterrand, elle a fondé des hôpitaux en Amérique Centrale ; au Tchad elle a soigné adultes et enfants ; de nombreux nouveaux-nés de sexe féminin, de par le monde, ont, après son passage, été prénommés Alina. Après la chute du communisme, elle a repris ses recherches médicales en Pologne. Elle y a fondé un organisme pour orphelins et enfants maltraités. La liste est longue des fruits du travail de cette femme, qu’elle a légués au monde. Irena Elster" in : http://www.upjf.org/actualitees-upjf (Consulté le 2009-12-23)