Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur l'état du programme nucléaire iranien confirme l'inquiétude des occidentaux. S'achemine-t-on vers un renforcement des sanctions, ou vers une intervention israélienne ?.

Mûs par la volonté d'aider un peuple martyr ou par des arrière-pensées politiques, partisans et adversaires d'une intervention étrangère avancent de solides arguments. Qui favorisent le maintien d'un tragique statu quo.

Se voulant plus pragmatique, la France souhaite donner la priorité à un partenariat resserré avec les pays de la Méditerranée occidentale.

"La politique américaine a mis le feu au Moyen-Orient", estime le politologue Patrick Seale. Le président Bush saura-t-il prendre les décisions courageuses qui s'imposent pour éteindre les incendies ?

Certains analystes estiment que l'entrée de Pyongyang dans le club nucléaire pourrait satisfaire les intérêts de la Chine. Elle pourrait ainsi tirer parti de son rôle central de médiateur dans cette crise.

Les Polonais menacent de bloquer des négociations économiques entre l'Europe et la Russie. Mieux vaudrait, selon eux, développer une stratégie commune avec Washington pour défendre les intérêts de l'Occident.

L'OTAN fêtera ses soixante ans en 2009. En attendant, cette organisation militaire doit adapter son concept stratétique aux nouveaux rapports de force mondiaux.

"Travailler plus pour gagner plus". Pour le sociologue Zygmunt Bauman, c'est plus qu'une formule : c'est une idéologie qui ne reconnaît que des individus - des êtres esseulés qui, en plus, n'auraient plus le droit de s'adonner au plaisir si français de la pensée, ajoute "Newsweek".

Couper Damas de Téhéran, apaiser le conflit israélo-palestinien, renforcer l'alliance des pays arabes et de la Turquie, renouer avec les sunnites en Irak, pour que Washington puisse enfin s'occuper du dossier iranien.