L'étude des langues propose toujours une certaine vision des communautés linguistiques, de leurs rapports. Elle était utilisée pour justifier l'entreprise coloniale, manière de nier la langue des autres peuples, justifiant la supériorité de l'Occident chrétien sur les peuples exotiques asservis. Outre-mer, en métropole, certaines régions restent victimes du nouvel impérialisme de la francophonie.

L'auteur analyse le projet de mondialisation des trois puissances économiques (Europe, Etats-Unis, Japon), et étudie la prédominance des Etats-Unis et la situation économique d'autres pays comme la Chine, la Russie, l'Inde et les Suds. Il expose ensuite la réforme de l'ONU et sa vision de la multipolarité impliquant une révision des rapports Nord-Sud.

L'histoire tend à démontrer que les grandes puissances sont soumises à des processus cycliques de naissance et de déclin. L'étude magistrale de Paul Kennedy analyse ainsi l'histoire de la Chine des Ming, l'empire des Habsbourg, l'empire britannique,...puis en vient aux deux grands blocs URSS-USA où se signalent déjà des signes avant-coureurs du déclin.