Dans le Portugal du XIVe siècle, la passion de l'infant et de sa maîtresse, contrariée par la raison d'Etat, se termine en tragédie.

Les peines de coeur des grands de ce monde fascinent les foules. Ce n'est pas nouveau, mais le phénomène prend de l'ampleur à l'ère des paparazzi.

Ils rôdent autour de leurs victimes, ne les lâchent plus d'une semelle et font de leur vie un enfer : les stalkers (littéralement les traqueurs) ont le désir irrépressible d'être partie prenante de la vie d'une autre personne. La cible de cette terreur psychologique est souvent un ex-partenaire.

Au baccalauréat de l'amour, les enfants de la liberté sexuelle et des années sida auraient vingt sur vingt en technique et zéro en sentiment. Et si cette vision était un peu simpliste ? Si la "première fois" ressemblait encore beaucoup à ce qu'ont vécu leurs parents ? Si l'amour était encore la grande affaire de leur vie ?

Beaucoup la subissent, certains la choisissent. Mais dans une société où tout s'érotise, l'abstinence se vit souvent comme une épreuve plus qu'un accomplissement. Comment vit-on sans les plaisirs du corps ? Hubert Prolongeau a posé la question à des hommes et à des femmes de tous horizons.

Quand la vie de couple commence à battre de l'aile, c'est si simple, et apparemment si innocent, d'aller chercher un petit supplément de fantaisie ou de libido en pianotant sur son ordinateur. L'infidélité moderne, aujourd'hui, passe par Internet.

Avec "Tête-à-tête", la biographe new-yorkaise Hazel Rowley se penche sur le couple qui voulut réformer l'amour, tandis que Michel-Antoine Burnier et Michel Contat publient "Sartre, roman".

Sigmund a sans doute vécu une histoire d'amour avec sa belle-soeur Minna. Faut-il autant brûler le freudisme ?

Et si le principal héritage du joli mois de Mai dont on fêtera bientôt l'anniversaire était la libération des moeurs ? Généralisation de la contraception, droit au plaisir, éclatement du couple, émancipation des femmes, reconnaissance de l'homosexualité, banalisation de la pornographie.