Est-il vraiment nécessaire que Paris participe aux côtés des Américains à une coûteuse campagne de bombardements contre l'Etat islamique ?

En économie aujourd'hui, la mondialisation est une réalité qui, si elle n'abolit pas toutes les différences, crée néanmoins une relative impression d'homogénéité. Il n'en va pas de même dans le domaine stratégique et politique, où la mondialisation semble au contraire exacerber les différences, et le "doux commerce" ne semble guère agir sur les conflits...

La crise européenne, le repli américain et la montée en puissance de l'Asie remettent fondamentalement en cause l'ordre international. Après une période (1991-2013) d'interventionnisme militaire d'une part, d'affirmation du droit international comme composante de la régulation mondiale de l'autre, comment envisager les évolutions stratégiques et militaires dans un monde mouvant ?

La guerre est sortie de l'esprit européen. Dans les faits, elle recule, mais de nombreux facteurs de conflits demeurent et la guerre s'adapte à l'évolution des techniques (numérisation, nanotechnologies) comme à celle des manières de penser (faire des guerres sans victimes, à distance) ; l'Europe ne peut faire comme si les conflits violents appartenaient définitivement au passé.

Depuis le retour de Poutine au Kremlin, l'ex-KGB a lancé une offensive en Europe et particulièrement dans l'Hexagone. Ses agents - faux diplomates, pseudo-journalistes, "illégaux" et barbouzes - cherchent à recruter dans les entreprises, à l'Assemblée et jusqu'à l'Elysée. "Le Nouvel Observateur" dévoile les secrets de cette bataille de l'ombre.

Voilà deux cent dix ans, le 10 août 1792, une armée de sans-culottes sauvait la République.

Sur cette morne plaine, Darius perd son armée, sa réputation et son royaume. Pourtant, il pensait avoir tout préparé, soupesé, analysé. C'était compter sans la ruse du Macédonien.