Les apparitions et disparitions d'espèces de campagnols ne sont pas aléatoires.

Les fondements de la théorie de l'évolution ont été établis par l'observation des restes fossilisés d'êtres vivants aujourd'hui disparus et la comparaison avec leurs descendants vivants. Si observer l'évolution en action constituait un rêve pour Darwin, les stratégies d'évolution expérimentale permettent de le réaliser.

Depuis plus de 10 000 ans, Homo sapiens est l'unique représentant de son genre sur la Terre. D'autres humains ont pourtant bien existé avant lui et même avec lui. H. neanderthalensis, H. heidelbergensis, H. floresiensis ou encore H. Georgicus... Tous ont disparu non sans laisser des traces de leur passage et, pour certains, de leurs longs périples sur la planète. Des animaux emblématiques ont connu un sort identique, à l'image du mammouth, qui s'est éteint avec la fin de la dernière ère glaciaire.

USNM 559050. C'est le nom donné à une femelle moustique âgée de 46 millions d'années dont le dernier repas a été préservé lors de la fossilisation. Appartenant à l'ordre des Diptères et représentant la famille des Culicidae, cette femelle de l'espèce Culiseta a attiré l'attention des scientifiques à cause de son abdomen sombre et distendu.

Ils sont probablement les invertébrés les plus intelligents sur Terre, sans parler de leurs facultés hors du commun en matière de camouflage. Les céphalopodes résultent d'une évolution géniale et inexpliquée. Le séquençage complet d'une pieuvre, première représentante du groupe à être ainsi distinguée, éclaire ce mystère des mers et pourrait mettre au jour des molécules à fort potentiel industriel.

L'adoption de la posture bipédique est l'un des grands mystères de la paléoanthropologie. Les théories ne manquent pas mais ne sont pas concluantes. Une nouvelle approche suggère une solution révélée par... un petit poisson.

L'auteur du "Pouce du panda" n'est plus. Son extraordinaire talent de vulgarisateur ne doit pas faire oublier qu'il était d'abord un grand scientifique.

La reconstitution des relations de parenté chez les mammifères se heurte régulièrement à des résultats contradictoires : les liens établis par les données fossiles sont démentis par l'approche moléculaire et vice versa