En fusionnant, deux trous noirs situés à plus d'un milliard d'années-lumière de notre planète ont apporté la preuve de l'existence d'ondes gravitationnelles, cent ans après qu'Albert Einstein les a prédites.

Une installation inédite à Poitiers a permis de démontrer que les trous noirs ne sont pas étanches. Le rayonnement décrit par l'astrophysicien Stephen Hawking existe bien.

Trous noirs, voyages interstellaires, intelligence artificielle, le célèbre scientifique britannique, disparu le 14 mars 2018, a laissé un héritage important à sa discipline, l'astrophysique, et transmis une certaine vision du monde. Sommaire. La disparition de Stephen Hawking. Astrophysique : "Un trou noir est une porte vers un autre univers". Voyage spatio-temporel : "L'humanité devra quitter la Terre si elle veut survivre". Technologies. "L'IA pourrait être la pire ou la meilleure chose".

Le premier rayonnement émis dans l'Univers a été dévié par la matière. Ce phénomène révèle la répartition de cette dernière.

Au coeur de la plupart des galaxies - dont la Voie lactée - trône un trou noir supermassif dont la masse est de 1 million à 1 milliard de fois celle du Soleil ! On savait que lors d'une collision intergalactique, ces trous noirs centraux fusionnent. Mais des observations récentes ont révélé que le trou noir issu de cette fusion peut subir un effet de recul. Et même, selon des simulations, être violemment expulsé hors de la galaxie.

Prédites par Albert Einstein il y a exactement cent ans, les ondes gravitationnelles, imperceptibles ondulations de l'espace-temps, ont été détectées par deux instruments américains. Une prouesse technologique qui marque l'ouverture d'une nouvelle ère pour l'astrophysique.

Des astronomes ont identifié des structures en forme de spirale à l'intérieur d'un disque de gaz et de poussières entourant une étoile. Une première.

Le trou noir supermassif situé au milieu de notre Galaxie est sur le point d'absorber un nuage de gaz. Les astrophysiciens espèrent observer pour la première fois un tel événement en direct.

Une modélisation en trois dimensions du champ magnétique d'étoiles jeunes en rotation rapide précise le fonctionnement de celles-ci et leur impact sur l'espace environnant.

Une équipe internationale a décelé ce qui semble être des amas lointains de galaxies en formation, objets convoités par les astrophysiciens.

En dépit des progrès considérables des télescopes, certains objets astrophysiques restent inaccessibles. Pour pouvoir aller plus loin dans l'exploration du cosmos, les physiciens reproduisent certains phénomènes en laboratoire. Sommaire. A la recherche du champ magnétique galactique. La soupe primordiale, 14 milliards d'années après. La fontaine, miroir à supernova. Les trous noirs acoustiques rayonnent en laboratoire.