Michel Eltchaninoff reconstitue le cadre intellectuel et les références qui guident l'action de Vladimir Poutine. Il met en lumière le dilemme fondamental qui la travaille.

A quatre mois de l'élection présidentielle, le maître du Kremlin manipule le jeux politique comme jamais. Du grand art.

Pourquoi le ballon rond, en Argentine davantage qu'ailleurs, est un instrument de manipulation des masse. Un récit où il est question de Maradona, de Messi et de présidents qui savent utiliser, à leur profit, la passion du sport.

Deux hommes pour un seul fauteuil au Kremlin en 2012. Enquête sur un jeu diabolique.

Détenu en Carélie, Mikhaïl Khodorkovski publie, en France, l'analyse percutante d'une Russie en pleine dérive dictatoriale. Quelques jours avant que Poutine ne bourre à nouveau les urnes.

Du 15 au 18 juillet 2006, Vladimir Poutine recevra George Bush, Angela Merkel et les autres chefs des pays les plus développés dans "sa" ville, Saint-Pétersbourg. Belle revanche pour celui qui hier encore était montré du doigt pour ses mauvaises manières, tant dans ses prises de contrôle des médias que dans sa façon de régler la question tchétchène...

Le président russe dénonce une "provocation" des États-unis à propos de l'affaire des Panama Papers

Robert Owen a officialisé ce dont tout le monde se doutait depuis dix ans : le maître du Kremlin a "probablement" accordé son feu vert à l'empoisonnement au polonium, à Londres, d'Alexandre Litvinenko.

Après douze ans d'hégémonie, le régime de Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev fait face à une contestation inédite. A trois mois de l'élection présidentielle, le parti Russie unie a enregistré, lors des élections législatives du 4 décembre, un score en demi-teinte sur lequel pèsent des soupçons de fraude.

"Avant, il était juste notre président et il pouvait être remplacé. Maintenant, il est notre vojd et nous ne laisserons personne le remplacer." Notre vojd, "guide", est le nom historiquement donné à Staline. Cette déclaration de Margarita Simonian, rédactrice en chef de Russia Today et porte-parole officieuse du Kremlin, au lendemain du plébiscite obtenu par Vladimir Poutine, dit bien le message que les partisans du "leader national" veulent envoyer aux électeurs russes.

En un mois, entre la chute du régime Ianoukovitch et l'annexion de la Crimée à la Russie, Vladimir Poutine a réussi à transformer ce qui était au départ le choix entre deux ensembles commerciaux en un choix géopolitique et « civilisationnel ». C'est en ces termes que le président russe lui-même formule les enjeux et, en bafouant l'intégrité territoriale de l'Ukraine, affirme la puissance d'une Russie qui se pose en s'opposant à l'Europe.