Une vie aussi riche qu'un roman. Jeune, E. Caldwell a fait tous les métiers : marchand de peaux de lapins, joueur de football ou garde du corps. Journaliste, il a écumé entre les deux guerres l'Espagne, la Chine, le Turkestan, l'URSS. Ecrivain, il a été l'ami de Dos Passos, Faulkner, Steinbeck, Hemingway...

Le nom de Clément Lépidis reste assez méconnu en France et en Grèce. Pourtant, il est l'auteur d'une oeuvre vive, sensible, qui n'est pas sans nous éclairer sur la question de la diversité des cultures, de l'identité, de l'immigration. Né en France en 1920, d'un père grec originaire d'Asie Mineure qui avait pour langue maternelle le turc et d'une mère française, Lépidis a rédigé tous ses livres en français. Parler de l'identité de Lépidis exige de prendre en compte une trajectoire de vie « singulière » : sa vie personnelle et sociale, à Belleville (quartier composé de petits métiers, de bals-musettes, de gens populaires), évoqué avec nostalgie et regret et le déclenchement tardif de l'écriture grâce à l'oeuvre de l'écrivain américain H. Miller. La France (pays natal), la Grèce (pays imaginaire) et l'Espagne (pays d'adoption) forgent une appartenance existentielle et littéraire. Il ressort que l'identité de Lépidis est en mutation, en mouvement : ce sont ses métamorphoses identitaires, les croisements, les rencontres et les ruptures qui font la force de son oeuvre et la singularité de sa vie.

Textes de : Eva Hesse, John Cowper Powys, William Carlos Williams, Clark Emery, Piero Sanavio, A.M Leoni de Hornung, Stephen Nichols, Noel Stock, Georges Cattaui, Hugh Kenner, William Fleming, Forrest Read, Gianandrea Gavazzeni, John Espey, William Mc Naughton, Lawrence Chisolm, Jacques de Mougin, Lawrence Ferlinghetti, Marianne Moore, François Weyergans, Alain Bosquet, Allen Tate, W.K Rose, W. Moelwyn Merchant, David Horton, Dudley Kimball, Domenico di Paoli, Michael Weaver, Guy Davenport...

Bible des amateurs de Stephen King aux Etats-Unis, ce livre retrace sa carrière, analyse ses ouvrages, films..., reprend tout ce qui a été fait à partir de ses romans.

Un dossier comportant une quarantaine d'études ayant paru pour la plupart dans la revue "Phénix" (5-6) en 1986 et "Super Phénix" (no 1) en 1989. Heureuse initiative que de les avoir réimprimées.

En deux parties, Portrait d'un homme invisible et Le Livre de la mémoire, l'auteur-narrateur évoque la mort imprévue et brutale de son père qui sonne l'heure d'une confrontation fondamentale : celle qui mettra aux prises l'écriture et la mémoire, l'écriture et la vie

Poète, traducteur, essayiste et auteur de nouvelles, James Sallis vit à La Nouvelle-Orléans. Cripple Creek est son neuvième roman à paraître aux Éditions Gallimard, après Le faucheux (1998), La mort aura tes yeux (1999), Papillon de nuit (2000), Le frelon noir (2001), L'oeil du criquet (2003), Bête à bon dieu (2005), Bluebottle (2005) et Bois mort (2006).