Une sociologue s'attaque à la mode qui consiste à exhiber les prétendues différences neuro-anatomiques entre hommes et femmes, considérant que ces doctrines évolutionnistes, mythifiant la préhistoire et instrumentalisant tests cognitifs et techniques de l'imagerie cérébrale, visent à trouver des traces matérielles de ces différences en faisant l'impasse sur la persistance des inégalités sociales.

La sociologue démontre la fausseté de la théorie hormonale de l'organisation cérébrale. Présentée comme un fait établi par la plupart des psychologues, des médecins et des journaux scientifiques, cette théorie considère que l'orientation des comportements sexuels, les aptitudes cognitives et les centres d'intérêt des femmes et des hommes sont conditionnés par l'influence des hormones prénatales. ©Electre 2016