Une nouvelle technique qui permet aux scientifiques de modifier facilement l'ADN est en train de transformer la science et soulève de difficiles questions.

De nouvelles analyses ADN du sang de la femme enceinte permettent de remplacer certains tests invasifs afin de détecter des malformations comme les trisomies. Cependant, l'analyse de l'ADN du foetus via le sang maternel posent des questions. La détermination, après seulement quelques semaines de grossesse, du sexe de l'enfant, de la couleur de ses yeux ou de ses cheveux mais aussi de différentes capacités ou faiblesses futures ne risque-t-elle pas de mener à une forme d'eugénisme?

Un scientifique chinois a annoncé sur YouTube avoir, pour la première fois de l'histoire, modifié le génome de bébés humains en utilisant la technique du CRISPR.

L'utilité de l'animal dans les expériences scientifiques est indéniable, mais cela n'empêche pas de le respecter en tant qu'être vivant éprouvant des sensations et susceptible de ressentir la douleur

Nombreux sont les organismes, nationaux, européens ou mondiaux qui se penchent aujourd'hui sur les problèmes d'éthique posés par l'évolution des techniques de recherche biologiques et médicales. L'évolution du CCNE, présenté en 1985 par Claire Ambroselli, illustre bien celle de cette problématique

En 1982, Michel de Haas faisait le point sur les problèmes posés par l'application du système des brevets aux toutes jeunes biotechnologies. Près de trente ans plus tard, les questions d'ordre éthique ont largement étouffé les questions pratiques, dont certaines demeurent non résolues

Organiser des rencontres publiques autour des questions de bioéthique avant la révision de la loi début 2010, telle est l'initiative prise par les étudiants de l'école Sup'Biotech. Cinq thèmes, cinq conférences-débats pour apporter un éclairage sur des questions qui sont loin de mettre tout le monde d'accord