Quel est le point commun entre Jacques le Fataliste et Le journal de Bridget Jones ? L'humour, assurément. Qu'il soit comique et potache à la manière d'Alphonse Daudet dans son Tartarin de Tarascon, absurde avec La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco ou encore cynique à la façon de David Lodge dans Changement de décor. l'humour existe sous une infinité de formes et c'est ce que vous propose de découvrir Librio. Guidé par Hubert Prolongeau, vous trouverez ici une invitation à lire ou relire les cent livres les plus drôles de l'histoire de la littérature.

Dostoïevski, Faulkner, Genet... S'il y a un domaine dans lequel le phénomène criminel fait l'objet d'un travail de compréhension, c'est bien celui de la fiction romanesque. Lorsqu'ils écrivent sur le crime, les romanciers procèdent selon une méthode empathique: ils s'efforcent de se mettre, par l'imagination, dans la peau du meurtrier. Cette tentative pour décrire de l'intérieur la psychologie criminelle est unique. Les écrivains n'ont aucune barrière morale, ils n'entendent par lutter contre un problème de société. Leur démarche n'est nullement normative: ils essaient seulement de cerner, par des mots adéquats, cette pulsion homicide qui appartient depuis la nuit des temps à la nature humaine.

Un voyage en littérature, d'Aden à Zurich, de l'Europe à l'Asie, ayant pour thème les hôtels réels ou imaginaires qui furent les décors des fictions de A. Tchekhov, Lautréamont, G. Apollinaire, W.B. Yeats, S. Zweig, etc. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 2005)

Récits d'aventures et d'aventuriers réels ou imaginés par des écrivains, dont l'équipée maritime d'Exmelin, chirurgien du XVIIe siècle, la ruée vers l'or d'après J. London, le voyage initiatique d'après R. L. Stevenson, les récits de voyage et la littérature de reportage selon A. Londres, J. Kessel et A. David-Néel, etc.

Ni trop riches, ni trop abondants, les hors-d'oeuvre aiguisent l'appétit. D'un point de vue culinaire, ils peuvent, comme le velouté de tomate de Giono, résumer tout un repas, une cuisine, en quelques sensations gustatives. Des recettes littéraires de Alan Ayckbourn, Alexandre Dumas (fils), Jean Cocteau, Albert Cohen... Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

Ni mythe, ni figure historique, Don Juan est un "personnage conceptuel" qui nous permet de penser notre pensée. Au sein d'un monde occidental marqué par l'équilibre, Don Juan pratique la rupture, il ne souscrit jamais au principe de la réciprocité symétrique. Il nous aide à déchiffrer un imaginaire qui nous attire et nous repousse, à nous dire qui nous sommes en disant ce que nous ne sommes pas.

4ème de couv. "La fraternité est un sentiment, une idée, une vertu et un idéal : elle est croyance autant que valeur. Mieux elle anime et synthétise la devise républicaine française depuis 1848, ce qui lui confère le poids d'une norme. Invoquée et convoquée pendant les grandes convulsions politiques et sociales et dans les moments de détresse, elle est aussi porteuse de grands enthousiasmes. Elle fonde un vouloir-vivre ensemble qui définit un horizon d'attente possible du social. Elle crée du droit, censé réguler l'âpreté des relations entre les hommes. Mais elle a aussi sa part d'ombre : en créant les conditions de la défense du groupe contre les agressions de celui qu'elle désigne comme son ennemi, elle exclut ceux qui ne sont pas frères. Elle a besoin de la menace pour exister et pour survivre ; elle suppose une patrie commune. L'étonnante polysémie de cette valeur constitue l'objet de ce recueil d'articles, rédigé par une équipe de chercheurs en sciences sociales et humaines qui, à partir de leurs disciplines respectives - l'histoire, la philosophie, le droit, la littérature, la géographie -, ont tenté d'éclaircir une réalité opaque qui a traversé, de manière diffuse, les époques et les différents champs de la société jusqu'à nos jours."

Le personnage de Faust apparaît au XVe siècle en Allemagne. Pratiquant la magie noire, il aurait vendu son âme au diable pour obtenir le savoir et le pouvoir, mais aussi les jolies filles et la belle vie. Sa légende se diffuse par le théâtre populaire et l'imprimerie.

Des repas sont associés aux principaux rituels de la vie : curry mallarméen de Noël, daube à la mode de Pierre Lartigue, dernier repas vu par Günther Grass. Les écrivains trouvent dans ces moments dramatiques et sensuels, matière à une exploration de leurs personnages et de leurs société. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)