L'Univers est essentiellement constitué de vide : la densité du milieu intergalactique est 100 000 fois inférieure à celle du milieu interstellaire.

Peut-on concevoir un Univers qui ait moins de dimension que le nôtre ? Ou encore, n'y a-t-il pas des dimensions cachées dans notre univers ?

Einstein voulait un Univers fini et statique. Sans régler la question du fini ou de l'infini, la théorie de l'expansion a apparemment mis fin au paradigme de l'Univers statique. Mais qu'en est-il réellement ?

L'existence de minuscules trous noirs, créés dans les premières phases de l'Univers, est théoriquement possible. Ces petits monstres pourraient encore perdre de l'énergie et être donc détectables. Mais, jusqu'à présent, toutes les expériences se sont soldées par un échec. Les physiciens sont toujours optimistes : puisqu'ils les ont pensés, pourquoi n'existeraient-ils pas ?

Pour comprendre son organisation, les astronomes scrutent l'Univers de plus en plus profondément. Hier, ils ont découvert des superamas puis des murs de galaxies, les filaments, les bulles, etc., qui constituent la trame cosmique.

Si les négociations en cours aboutissent, ce sera le premier projet mondial dédié à l'observation de l'Univers. Et d'ici 2010, avec son immense réseau de 64 antennes et sa surface collectrice de la taille d'un terrain de football, l'immense télescope millimétrique Alma fouillera les régions froides du cosmos où naissent les étoiles et les planètes.

La Terre n'a pas l'apanage de l'eau. C'est une évidence que les découvertes les plus récentes ne cessent de confirmer. Sous forme de glace ou le plus souvent de vapeur, sa présence est attestée sur les planètes et leurs satellites, sur la Lune, mais aussi bien au-delà du seul Système solaire, dans l'atmosphère des étoiles et surtout dans les gigantesques nuages de gaz et de poussières au sein desquels naissent ces étoiles...

Au plus profond des trous noirs ou au-delà des galaxies les plus lointaines, les astronomes se confrontent à l'infini. Si, pour certains cosmologistes, l'éternité du temps et l'infinitude de l'espace sont des faits d'observation, pour d'autres, les infinis sont des leurres, qui masquent l'imperfection des théories...

Nous avons perdu un bout de l'Univers. Oh ! pas grand-chose : à peine les neuf dixièmes... L'énigme de la masse manquante tient du système policier et les astrophysiciens se préparent à faire comme Sherlock Holmes : lorsque toutes les hypothèses vraisemblables se sont révélées fausses, la vérité ne peut être qu'incroyable.

L'homme s'est donné un mal de chien à faire sauter, un par un, tous les verrous qui protégeaient l'intimité de la matière.

Depuis plus de trois siècles, les astronomes affinent leurs méthodes pour "peser" à distance les astres qui peuplent l'Univers.