Les Portes du Ciel, visions du monde dans l'Egypte ancienne et le titre complet de la splendide exposition que présente actuellement le musée du Louvre, à Paris. Pour les anciens Egyptiens, les Portes du Ciel désignaient les portes du tabernacle (petit meuble) dans lequel se trouvait la statue sacrée d'une divinité dans un temple. Elles étaient comme une frontière entre le monde des dieux et le monde des hommes

Imagine-toi entouré de tapis multicolores, de livres de prières aux lettres d'or, des pièces de monnaie anciennes ou même de très gros lustre en forme de cloche... D'ordinaire, ces objets merveilleux ne quittent jamais les bibliothèques et les mosquées du Maroc. Tu vas pourtant pouvoir les admirer au musée du Louvre, à Paris, le temps d'une très belle exposition.

Théâtre, danse, musique, chant lyrique, cinéma, peinture, dessin, photo, vidéo, le cabinet de curiosités du metteur en scène et réalisateur Patrice Chéreau est en place dans le plus grand des musées du monde pour trois mois sous le titre : ″Des visages et des corps″, avant ″Rêve d'automne″ de Jon Fosse au Théâtre de la Ville et ″La Nuit juste avant les forêts″ de Koltès à l'Atelier.

A Paris, le musée du Louvre apporte une nouvelle pierre à l'édifice fragile mais indispensable de cet enseignement des arts avec l'ouverture de la Petite Galerie, espace de 250 m2 au sein de son aile Richelieu. Ce nouveau lieu d'initiation entièrement dédié aux jeunes publics entend éveiller leur regard et leur curiosité en abordant de grandes thématiques telles que les « mythes fondateurs », titre de l'exposition inaugurale.

Le musée rouvre enfin ses salles dédiées aux arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècle. Avec une mise en scène signée du décorateur Jacques Garcia. Baroquissimo

Il était, avec Betty de Rothschild, l'un des derniers portraits d'Ingres encore en mains privées. Le Comte Molé rejoint aujourd'hui les collections du Louvre à un prix record.

Après Anselm Kiefer et François Morellet, c'est à Cy Twombly que le musée du Louvre a demandé un décor, pour le plafond de la salle des Bronzes grecs. Il voisine ici avec Georges Braque qui, en 1953, avait peint les fameux Oiseaux pour la salle Henri II attenante.