Rompant avec l'aventurisme militaire de l'ère Bush, Barack Obama a fait sienne une nouvelle forme de guerre. Une guerre ciblée, aseptisée, sans combats et sans victimes dans les rangs américains. Las, les frappes de drones ont tué des centaines de civils, renforçant le ressentiment des ennemis de l'Amérique et embarrassant un allié, l'Allemagne, qui abrite un centre névralgique du programme de drones. Le 23 avril 2015, la Maison-Blanche a révélé que quatre Occidentaux avaient été tués dans des frappes en janvier.

Entre rêve technologique et cauchemar moral, le robot est affecté aux tâches dangereuses ou fastidieuses. Longtemps objet seulement de l'imagination des romanciers, il a désormais fait irruption dans le monde réel sous une forme dramatique, le drone de guerre. Outre les débats budgétaires autour de son acquisition, il est connu des médias pour son rôle dans la lutte antiterroriste américaine.

Ce Chinois de 35 ans a créé DJI, le leader mondial des drones de loisir. L'envol ne fait que commencer.

La folie du selfie prend de la hauteur. Dotés de caméras de plus en plus sophistiquées, les drones permettent désormais d'immortaliser les exploits en plein air de tous les aventuriers. Même ceux du dimanche.

Grâce à une batterie de capteurs et à au moins quatre moteurs indépendants, ces petits aéronefs pilotés à distance sont capables de rester stables dans le vent et de fournir des images de qualité.