José Giovanni, c'est une ascension fulgurante dans le roman noir avec Le Trou, Le Deuxième Souffle, Classe tous risques, Le Gitan, La Scoumoune... Les scénarios avec Jacques et Jean Becker, Claude Sautet, Henri Verneuil, Robert Enrico, Jacques Deray, Jean-Pierre Melville. L'amitié avec Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Bernard Giraudeau. La fraternité avec Lino Ventura. Le respect avec Jean Gabin. La splendeur avec Claudia Cardinale. Le charme avec Marlène Jobert. L'émotion avec Annie Girardot et Bruno Cremer. Sans oublier le talent de tous les autres acteurs qui donnèrent vie à ses personnages.

Nourrie de la connaissance intime de A la recherche du temps perdu et étayée de nombreux exemples, une analyse du phénomène de la jalousie et, par là-même, de celui de l'amour et de l'imaginaire.

Cette étude, consacrée aux premières oeuvres de Michel Leiris marquées par le surréalisme, retrace l'évolution qui, entre 1924 et 1934, l'a conduit à s'engager aux côtés d'André Breton et de Georges Bataille avant d'entamer son aventure introspective, sans jamais parvenir à se désolidariser tout à fait du "je" originel de ses poèmes de jeunesse.

Paul Valéry. Le grand poète. L'écrivain quasi officiel de la Troisième République. Le théoricien de la littérature pure, qui, dans Monsieur Teste, a déclaré vouloir rester « maître chez lui », c'est-à-dire libre des passions. « Prenez garde à l'amour », dit-il. Eh bien, il n'y a pas assez pris garde, et il a accueilli beaucoup de maîtresses chez lui. Et, contrairement à ce qu'il craignait, cela n'a pas nui à sa création littéraire. De son grand amour de jeunesse, la baronne de Rovira, dont l'identité est pour la première fois révélée ici, à l'écrivain Catherine Pozzi et au sculpteur Jean Voilier (pseudonyme de Jeanne Loviton et figure étonnante du milieu artistique parisien), ce livre nous révèle les relations passionnées entre Valéry et les femmes, qui lui ont offert le matériau de son insatiable désir d'analyse des passions humaines. Ou : comment une éducation sentimentale devient une éducation d'écrivain.

La correspondance entre J. Paulhan et P. Claudel commence au moment où J. Paulhan succède à Jacques Rivière à la tête de la NRF, en 1925. Reflet du bouillonnement intellectuel et politique de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre, cette correspondance esquisse en filigrane l'histoire de la NRF et de ses liens avec le poète.

La réécriture est, dès les origines, au coeur de la nouvelle. Nouvelle ? Celle-ci ne l'est jamais tout à fait : paradoxe de la dénomination. Maupassant lui-même ne se lasse pas de réécrire Flaubert ou Tourguéniev, et de se récrire soi-même pour être réécrit par James ou par Ophuls. La nouvelle est palimpseste, écriture au second degré, jeux de masques et de caches. Les nouvellistes d'aujourd'hui se reconnaîtront-ils dans le miroir magique que leur tend cet Autre, Maupassant ?

Tout un pan de l'histoire littéraire de notre siècle est mis en lumière dans cette correspondance croisée entre deux grands écrivains, deux personnalités très fortes et très opposées.

" Armand Robin, né le 19 janvier 1912 à Plouguernével près de Rostrenen (Côtes-d'Armor), mort le 30 mars 1961 à Paris, était un écrivain français, également traducteur, journaliste, et homme de radio. Venu au monde dans une famille d'agriculteurs bas-bretons, à Kerfloc'h dans la commune de Plouguernevel (Côtes d'Armor), il est le huitième enfant d'une modeste famille de paysan. Sa langue maternelle est donc le breton et il apprend le français à l'école. Brillant élève, il monte à Paris en 1929... Il y suit, notamment, les cours de Jean Guéhenno, Breton et d'origine très modeste comme lui, avec qui il se liera d'amitié... En 1934 il effectue un voyage en URSS, d'où il revient complètement désenchanté du communisme. À partir de 1935 il commence à traduire Blok, Essenine... Pendant la Seconde Guerre mondiale, étant très doué pour les langues (il en comprendra vingt-six), il est embauché par le ministère de l'Information du Régime de Vichy comme collaborateur technique au service des écoutes de radios en langues étrangères et rédige des « bulletins d'écoutes ». Divers basculements interviennent dans sa vie aux alentours de 1942. Il se met à écrire des poèmes très militants sur la condition de prolétaire dans le monde... il se tourne vers la Fédération anarchiste... in : Wikipédia, 2009-05-15

C'est sans indulgence que Georges Duhamel fait revivre les milieux littéraires et politiques de 1925 à 1956, et cela non sans amertume. Avant tout humaniste, il voyait avec douleur la civilisation du coeur, qu'il avait appelé de ses voeux, faire place à ce qu'il a nommé le premier la "société de consommation". "Le livre de l'amertume" est présenté et annoté par Bernard Duhamel