Leurs campagnes d'affichage et leurs vidéos virales qui soulignent la bêtise ou les malversations des dirigeants conservateurs ont envahi l'espace public au Royaume-Uni. A l'heure du chaos politique et économique qui frappe leur pays, les quatre activistes espèrent réveiller la gauche en vue des prochaines élections de 2024.

Douze albums en seulement trois ans. Aucune publicité hormis des communications éphémères sur Instagram, aucune interview, aucun concert, aucun clip. Sault, dont le line-up complet n'est toujours pas connu, est sans doute le collectif plus excitant du moment.

Où sont les optimistes ? En tout cas pas à Colchester en décembre 2022, plusieurs médias britanniques titraient sur le fait que cette ville au nord-est de Londres était la moins heureuse du Royaume-Uni. Ce qui, dans un pays qui souffre d'une "pénurie de joie", n'est pas rien. Visite guidée.

Difficile de résumer le travail d’Adam Curtis. Autant philosophe qu’essayiste et journaliste – il dit “journaliste émotionnel”–, ce Britannique de 67 ans remue depuis 30 ans l’histoire contemporaine par le biais de documentaires réalisés en piochant dans les pléthoriques archives de son employeur, la BBC. Méconnu en France mais considéré comme une référence outre-Manche, Curtis vient de réaliser "TraumaZone", une série sur les cataclysmes politiques qui secouent la Russie depuis la fin du siècle dernier. Autant dire une œuvre qui tombe à pic.

Dans un livre passionnant, l’historien Eric Branca raconte, sur la base d’une foisonnante documentation, la liaison entre les élites britanniques et le Troisième Reich. Une admiration réciproque qui aurait pu changer la face du monde si Churchill n’avait pas triomphé des partisans de l’"appeasement", aile plus modérée que les vrais pro-hitlériens britanniques, mais qui entendaient tout de même composer avec les nazis.

Il y a tout juste soixante ans, au printemps 1963, les Beatles et les Rolling Stones enflammaient la Grande-Bretagne avec leurs premiers tubes électriques. Une révolution musicale, mais aussi sociale, esthétique et politique, qu'une joyeuse bande de retraités de la ville de Manchester célèbre une fois par trimestre dans leurs soirées "My Generation". Histoire de se souvenir des jours heureux. Et de vaincre l'isolement dans une région particulièrement frappée par la crise économique.

Longtemps repaire de pirates, la "plus belle" île de l'archipel anglo-normand, dépendante de la Couronne britannique, sort de trente ans d'un conflit qui a révolutionné son système féodal.

La ''jungle" n'existe plus mais les candidats à l'exode vers l'Angleterre sont encore bien présents. Une situation qui semble inextricable pour les autorités et que la loi Immigration ne résoudra pas. Reportage.

Il s'apprête à quitter la direction musicale de Covent Garden et de l'Accademia di Santa Cecilia à Rome. C'est avec cette dernière que le maestro vient d'enregistrer la Turandot de Puccini, réunissant Sondra Radvanovsky et Jonas Kaufmann, autour de la rare version intégrale du finale composé par Franco Alfano. Dans la foulée, il prendra la direction du London Symphony Orchestra.

Depuis bientôt soixante ans John Eliot Gardiner dirige les orchestres du monde entier et un choeur, son Monteverdi Choir, instrument pas du tout ancien - toujours plus jeune. Le 20 avril, son anniversaire sera une fête de la musique, sans frontière entre Verdi et Monteverdi, Mozart et Elgar, Berlioz et Bach.

Depuis plusieurs semaines, le mouvement social lancé début 2022 outre-Manche pour réclamer un rattrapage des salaires s'amplifie, sur fond d'accélération de l'inflation. Détails. Pas de chiffres.

Que s'est-il passé à Tavistock, le seul hôpital public à accueillir les mineurs transgenres en Grande-Bretagne ? Son service spécialisé est soupçonné d'avoir prescrit de façon hâtive des bloqueurs de puberté et va devoir fermer bien que d'anciens patients et soignants le défendent. Si une solution de remplacement est à l’étude, les débats autour de la question trans restent vifs outre-Manche.