L'oeuvre romanesque de l'écrivain belge P. Mertens a pour objectif de pénétrer au coeur des sociétés, tout en donnant libre cours, à travers la fiction, à une découverte de l'Histoire. Attaché à son pays natal, marqué par l'occupation du territoire belge par la Wehrmacht, il cherche à dégager une vérité là où il pourrait se tromper d'objet.

Cet ouvrage montre la part de la pratique des arts plastiques dans l'oeuvre de l'écrivain belge, particulièrement dans sa quête de l'indicible. Ses dessins et peintures sont mis en correspondance avec des extraits de ses oeuvres littéraires (poèmes, pièces et romans) qui les éclairent ou leur font écho.

"Le texte qui suit fut écrit immédiatement après la publication du tome 3 de l'Histoire des littératures, (Paris, Gallimard, 1956-1963). Il ne ne se veut qu'une note de lecture... Ici, l'on n'a simplement voulu que relever des omissions par trop flagrandes...

Paul Gorceix, membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, est professeur émérite à l'Université Michel de Montaigne (Bordeaux III

Dans un oflag anonyme, deux ennemis de toujours, Albert et Francen, se retrouvent. Tout les sépare : une enfance dorée pour Albert, laborieuse pour Francen. Une femme conquise par Albert, mais aimée par Francen, et un premier rôle dans une pièce montée par les militaires pour tromper l'ennui. Un matin, Albert est retrouvé mort. Francen est coupable, ou du moins c'est ce qu'il croit.

Cet essai, tout en présentant l'écrivain Jacques Cels, propose au lecteur, à travers l'analyse d'une oeuvre en cours, des pistes de réflexion...

Des lettres mondaines, sadiques, bibliques, scolaires, poétiques, crapuleuses, bavardes... et surtout pleines d'humour, qui sont sensées être rédigées par des secrétaires pour répondre à des situations d'ordre administratif. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2006)

Comme le film des premières années se déroule dans la mémoire de celui qui est sur le point de quitter la vie, ces « Bulles bleues » s’échappent de la mémoire de Maeterlinck, à quelques mois de son dernier appareillage. Elles s’imposent à lui, il ne les rédige pas, les dicte à sa femme au fil de ses souvenirs lointains. Et c’est tout un univers qui ressurgit de l’oubli, nimbé de poésie, mais précis comme des enluminures médiévales. Maeterlinck n’idéalise pas ce qu’il se remémore. Il est quelquefois féroce, satirique, insolemment espiègle. Mais ce qu’il nous confie en toute simplicité, sans la moindre tentation d’autocélébration, c’est l’enfance d’un artiste qui deviendra poète, inspirera plasticiens et musiciens, sera l’un des pionniers de la modernité, dont on mesure, plus encore aujourd’hui que jadis, quel découvreur il était. Il est rare de pouvoir rejoindre avec une telle intimité la source de ce qui deviendrait un destin d’exception et une œuvre d’une importance essentielle. Les Bulles bleues nous réservent cette grâce. Maurice Maeterlinck, né le 29 août 1862 à Gand, et décédé le 5 mai 1949 à Nice, est le plus honoré des écrivains belges. Le prix Nobel de Littérature lui fut décerné en 1911.

Paul Aron est professeur à l'Université libre de Bruxelles et directeur de recherches au Fonds national de la recherche scientifique. Il travaille sur l'histoire littéraire des XIXe et XXe siècles.

Sélection de romans de G. Simenon, augmentée de notices, notes et variantes. Sous coffret.

Un beau livre de référence, abondamment illustré : biographie détaillée du personnage comme s'il avait existé, études sur l'évolution et la méthode du fameux commissaire parisien, sur les particularités de son univers, sur ses antécédents et sur ses nombreux rivaux (les autres flics célèbres - dont l'inspecteur Morse et John Rebus), et une télé-filmographie internationale complète. Plus cinq nouvelles en hommage à l'oeuvre de Georges Simenon, mettant en scène Maigret dans de nouvelles enquêtes - par Matthew Baugh, R. J. Courtine, Terrance Dicks, Daniel Prasson et André-François Ruaud.