Riyad ne peut être le seul responsable de toutes les dérives islamistes. En faire un bouc émissaire, c’est épargner aux musulmans l’autocritique, souligne un journaliste marocain.

Le Moyen-Orient semble aux portes d’un nouveau conflit. Tous les éléments d’une grande déflagration paraissent réunis : un prince saoudien déterminé à freiner l’hégémonie de Téhéran, un gouvernement israélien soutenu par les Saoudiens... Le Liban sera-t-il le nouveau lieu de cette confrontation ? Les analyses de "Ha’Aretz", "L’Orient-Le Jour", "Al-Modon", "Foreign Policy", "Al-Hayat" et les points de vue des journaux saoudiens et iraniens. Sommaire. Qui veut d'une guerre au Moyen-Orient ? Riyad sera isolé dans sa nouvelle aventure. Contre Téhéran, trois va-t-en-guerre.

Face à une profonde perturbation de l'ordre international, la France doit-elle - et peut-elle - redevenir une grande puissance, comme le propose le président de la République ? Cela pose la question du rapport entre le politique et le militaire. Cela pose aussi la question des alliances, en particulier au sein de l'Europe.

La démission du Premier ministre libanais Saad Hariri et les rumeurs sur sa détention à Riyad, puis son envol vers Paris ont exposé au monde les difficultés engendrées par la double tutelle irano-saoudienne sur le pays.

Du fait de sa grande complexité, le conflit au Yémen est mal connu. Pour s'y repérer, il faut revenir un peu sur l'histoire d'un pays marqué par une composition plurielle et passer en revue les diverses instances impliquées dans la guerre, tant internes qu'externes. Les pays occidentaux sont indirectement concernés, ne serait-ce que par les questions djihadistes et migratoires. La pacification du Yémen est donc un enjeu important et urgent.

La tension est encore montée d'un cran entre Tel-Aviv et Téhéran. Plutôt que vers l'habituel allié américain, "Bibi" se tourne vers Moscou, qui n'entend pas abandonner Assad.

A la veille de la présidentielle du 18 mars 2018, Vladimir Poutine, qui brigue un quatrième mandat, a voulu impressionner son électorat et la communauté internationale en brandissant un nouvel arsenal nucléaire. Les commentaires de la presses russe et internationale. Sommaire. Le chef de guerre. Bâtir une Russie redoutable comme le fut l'URSS. Que doit faire Washington ? Au Moyen-Orient, l'année de tous les défis. Dangereuse diversion.

Alors que, du 17 au 25 mars 2018, se déroule la Semaine de la langue française et de la francophonie, "Courrier international" vous propose les points de vue bien tranchés de la presse étrangère. Sommaire. Parler et écrire avec son temps. Pourquoi l'Irlande veut en être. Brexit : bye-bye English, bonjour le françasi ? Les ambitions de Macron. Qu'ils libèrent notre langue ! Le Liban y perd son âme. Dépasser les frontières de l'histoire.

Guerre tarifaire entre la Chine et les Etats-Unis, contentieux en mer d'Azov... Beaucoup redoutaient un G20 à couteaux tirés. Pourtant, les invités ont su faire abstraction de leurs divisions. En complément, l'article du "South China Morning Post", intitulé "Le plus dur commence".

En annonçant le retrait américain de la Syrie, Trump semble abandonner le terrain au profit de Téhéran, mais il compte sur son allié israélien et sur les sanctions économiques pour affaiblir Assad et la République islamique.

Après vingt ans de chavisme – ou "socialisme du XXIe siècle" –, la crise du régime vénézuélien, a embrasé la planète. Chaque grande puissance est sommée de choisir son camp depuis que le jeune président du Parlement, Juan Guaido, qui a réussi à fédérer l’opposition, défie ouvertement le président Nicolas Maduro. L’issue est dans les mains des généraux. Sommaire. "Nul ne peut contrer l'espoir". Guaido veut la guerre civile. La solution ? "Acheter les militaires. Un nouveau Cuba en Amérique latine. Pékin a misé sur le mauvais cheval.

Moscou investit la Centrafrique, tête de pont de son offensive. Reportage.