Coup de sang de l’ancien rédacteur en chef de "L’Orient-Le Jour", le quotidien francophone de Beyrouth, face à un pays qui depuis quatre décennies n’en finit pas de se suicider et qui sombre chaque jour un peu plus dans la crise. Un texte rédigé pour "Courrier international".

Depuis des semaines, les Biélorusses sont dans la rue pour contester la victoire d’Alexandre Loukachenko à l’élection présidentielle et son accession à un sixième mandat. Un scénario totalement inédit dans cette société qui a forgé tardivement une conscience nationale. Indépendante depuis 1991, mais dirigée depuis 1994 par un président qui a maintenu le pays sous un régime quasi soviétique, la Biélorussie semble être arrivée au bout de son système : ni liberté politique, ni liberté d’expression, et une économie asphyxiée, totalement dépendante de la Russie. Sommaire.

Depuis des semaines, des manifestants réclamaient sa démission, mais c'est une junte militaire qui l'a finalement obtenue : le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, au soir du 18 août, qu'il quittait le pouvoir. Récit exclusif de cette journée où tout a basculé.

Le confinement impose l'arrêt des manifestations du Hirak contre le pouvoir. Face à une répression accrue, la contestation revêt de nouvelles formes.

Tandis que la population manifeste pour chasser la classe politique corrompue, les partis ravivent les tensions religieuses.

A ce stade, la désescalade devrait être la seule voie envisagée pour éviter le basculement de la Libye dans une guerre totale.

On ne compte plus les groupes qui, au nom de causes diverses et variées, prétendent imposer leur loi en ayant recours au terrorisme intellectuel ou à des méthodes encore plus contestables.

l'occasion de la parution des "Mots et les Torts", rencontre avec Jacques Rancière. Face à l'irruption de la pandémie qui a rebattu toutes les cartes, le philosophe réagit et analyse les moments politiques qui ont émergé, les possibilités de désobéissance face aux pouvoirs dominants et les représentations artistiques du présent qui l'ont touché.

Editorialistes, journalistes, politiques, économistes, historiens tournent autour des gilets jaunes sans parvenir à formuler une analyse définitive. Il leur manque peut-être le point de vue de la littérature... Sommaire. Témoignage d’un écrivain précaire. Mutiler Marianne. Rien ne résiste aux élans de la vie. Jupiter et son peuple. Inversion de la sidération. En territoire inconnu. Philippe Aghion : "il faut savoir écouter". J’ai rêvé de BFMTV. Le siège de Paris. De la rigolade.

En 1930, Mao Zedong avait déclaré : "Une seule étincelle peut provoquer un feu de forêt". Il tentait de convaincre ses partisans qu’une révolution était possible en Chine. Presque un siècle plus tard, l’observation de Mao vient à l’esprit car des étincelles ont déclenché des manifestations de masse partout dans le monde.

Au Cinéma du Réel (23 mars-1er avril 2018) puis au Jeu de Paume (3-28 avril 2018), rétrospective de l'oeuvre du documentariste japonais.